Le Centre national de la musique publie enfin son rapport sur les “fake streams”, ces écoutes frauduleuses qui gonflent les audiences sur les plateformes. Enquête sur un fléau qui s’est accentué, et qui concerne surtout les nouveautés françaises.
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Publié le 16 janvier 2023 à 06h55
Mis à jour le 23 janvier 2023 à 11h36
«Voilà un exemple de fraude détectée cette semaine, sur un artiste français. » Sur son ordinateur portable, Thibault, jeune ingénieur de chez Deezer, pointe du doigt une série de graphiques. À la tête d’une équipe d’une dizaine de personnes, il est chargé depuis plusieurs années de traquer les fraudes sur la plateforme d’écoute de musique en ligne basée à Paris, à l’aide d’algorithmes complexes, basés sur des réseaux neuronaux. Devant nous ce jour-là, il décrypte un cas de triche manifeste : « À la différence d’un artiste normal – dont l’audience connaît un pic d’écoutes le matin, le soir et les week-ends –, celui-là ne montre aucune différence
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