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Libye: les négociations vont continuer car il n'y a "pas d'alternative" (ONU)

De la fumée s'élève de bâtiments dans le centre-ville de Benghazi, dans l'est de la Libye, le 20 octobre 2015, après un bombardement
De la fumée s'élève de bâtiments dans le centre-ville de Benghazi, dans l'est de la Libye, le 20 octobre 2015, après un bombardement © AFP - ABDULLAH DOMA

Temps de lecture : 2 min

L'émissaire des Nations unies pour la Libye, Bernardino Leon, a affirmé mercredi que le processus de négociations allait "se poursuivre" malgré le rejet du plan de paix de l'ONU par plusieurs parties libyennes, car il n'y a "pas d'autre alternative" pour ce pays en proie au chaos.

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"Le processus (de négociations) va se poursuivre. La solution politique est l'unique alternative", a dit M. Leon lors d'une conférence de presse au siège de la mission de l'ONU à Tunis.

"Le dialogue continue. Très bientôt nous espérons que le gouvernement proposé sera à Tripoli (...). Le processus est vivant et il y aura une solution politique pour la Libye", a-t-il ajouté. Il a annoncé que de nouvelles réunions auraient lieu "dans les prochains jours", sans plus de détails.

Au terme de près d'une année de négociations, Bernardino Leon était parvenu le 9 octobre à arracher un accord sur un gouvernement d'union nationale aux représentants des parties en conflit présents à Skhirat, au Maroc.

Ces propositions, qui comprennent la désignation d'un Premier ministre, Fayez el-Sarraj, et de 17 ministres, ont toutefois ensuite été rejetées par le Parlement dit de Tripoli, instance soutenu par des milices dont certaines islamistes. Lundi soir, la majorité du Parlement internationalement reconnu de Tobrouk (est) a à son tour refusé, sans vote, le contenu de l'accord.

Les groupes qui ont rejeté l'accord "n'ont pas été en mesure de formuler des contre-propositions". "C'est un simple message négatif, un simple non", a encore regretté M. Leon.

Mais "la majorité des Libyens veulent une solution" et "des petits groupes ou personnalités ne parviendront pas à prendre le processus en otage", a souligné le diplomate onusien.

La Libye est plongée dans le chaos depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011 et deux autorités politiques se disputent le pouvoir depuis l'an dernier, l'une basée à Tripoli et l'autre, la seule reconnue internationalement, basée dans l'est.

Le pays est en outre déchiré par des combats entre différents groupes armés, dont le groupe jihadiste Etat islamique (EI).

Des bâtiments détruits à Benghazi, dans l'est de la Libye, le 20 octobre 2015 © ABDULLAH DOMA AFP
Des bâtiments détruits à Benghazi, dans l'est de la Libye, le 20 octobre 2015 © ABDULLAH DOMA AFP

La communauté internationale fait pression pour la signature d'un accord sur un gouvernement d'unité. Des pays occidentaux et arabes avaient appelé lundi les Libyens "à adopter immédiatement l'accord politique" proposé par l'ONU.

Le Conseil de sécurité de l'ONU avait de son côté menacé samedi de sanctionner les personnes qui entravent le processus.

21/10/2015 14:26:55 - Tunis (AFP) - © 2015 AFP