La Rochelle

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La Rochelle
La Rochelle
Les tours emblématiques du Vieux-Port.
Blason de La Rochelle
Blason
La Rochelle
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
(préfecture)
Arrondissement La Rochelle
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération de La Rochelle
(siège)
Maire
Mandat
Jean-François Fountaine
2020-2026
Code postal 17000
Code commune 17300
Démographie
Gentilé Rochelais
Population
municipale
78 535 hab. (2021 en augmentation de 4,15 % par rapport à 2015)
Densité 2 762 hab./km2
Population
agglomération
138 236 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 46° 09′ 33″ nord, 1° 09′ 06″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 28 m
Superficie 28,43 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine La Rochelle
(ville-centre)
Aire d'attraction La Rochelle
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de La Rochelle-1, La Rochelle-2 et La Rochelle-3
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Liens
Site web larochelle.fr

La Rochelle Écouter est une commune française, préfecture du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine.

Avec 78 535 habitants en 2021, La Rochelle est la commune la plus peuplée du département, devant Saintes, Rochefort et Royan et occupe le quatrième rang régional après Bordeaux, la capitale régionale, Limoges et Poitiers.

Ses habitants sont appelés les Rochelaises et les Rochelais[1].

Située en bordure de l’océan Atlantique, au large du pertuis d'Antioche, et protégée des tempêtes par la « barrière » des îles de , d’Oléron et d’Aix, la ville est avant tout un complexe portuaire de premier ordre, et ce depuis le XIIe siècle. Elle est de fait une « Porte océane » par la présence de ses trois ports (de pêche, de commerce et de plaisance). Ville de forte tradition commerciale, son port fut actif dès ses origines et connut un développement important pendant la période classique[Note 1], puis dans la période contemporaine grâce au port en eau profonde de La Pallice qui le hisse désormais au sixième rang national.

Cité millénaire, dotée d’un riche patrimoine historique et urbain, la capitale historique de l'Aunis est aujourd’hui devenue la plus importante ville côtière entre l'estuaire de la Loire et l’estuaire de la Gironde. Ses activités urbaines sont multiples et fortement différenciées. Ville aux fonctions portuaires et industrielles encore importantes, elle possède un secteur administratif et tertiaire largement prédominant que viennent renforcer son université et un tourisme en plein développement (plus de 6 millions de touristes en 2012)[2].

Géographie[modifier | modifier le code]

La ville de La Rochelle se situe dans le Nord-Ouest du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province d'Aunis, dont elle est la capitale historique. Sur un plan plus général, La Rochelle est située dans la partie sud-ouest de la France[Note 2], au centre de la côte atlantique dont elle est riveraine, faisant partie du « Midi atlantique »[3].

La Rochelle est avant tout une commune littorale, située en bordure de l'océan Atlantique, et caractérisée par une grande diversité de sites naturels (côtes basses, côtes sablonneuses et côtes à falaises, anses littorales, petits caps, promontoires), dont un certain nombre ont pu être aménagés pour fixer les activités humaines et économiques (trois ports, trois plages).

Situation géographique et accès[modifier | modifier le code]

La Rochelle est située au centre de la côte atlantique française, dans le pertuis d'Antioche, face aux îles de , à l'ouest, d'Oléron et d'Aix ainsi que l’île Madame au sud et sud-ouest. Cet ensemble insulaire, l'archipel charentais, constitue une sorte de barrière naturelle qui protège son site portuaire des fortes houles d'ouest et qui permet d'en faire une rade sûre. C'est ce qui, de tout temps, a favorisé l'essor de la cité océane. Deux aspects de la géographie de cette ville sont à relever et qui expliquent en grande partie le développement actuel de la cité portuaire. D'une part, sa position enclavée dans le territoire national et, d'autre part, sa situation maritime.

Du fait de cette position enclavée, La Rochelle est restée longtemps à l'écart des grands axes de communication. La modernisation des infrastructures routières et ferroviaires a largement contribué à améliorer son désenclavement. Ainsi La Rochelle est-elle située à 472 km au sud-ouest de Paris, auquel elle est reliée par la voie express de la N 11, l'autoroute A10 depuis 1981, et par le TGV depuis 1993. Elle est située à 65 km à l'ouest de Niort, 125 km au sud-ouest de Poitiers, 130 km au nord-ouest d'Angoulême, 147 km au sud de Nantes et 187 km au nord de Bordeaux, la capitale régionale. Elle est bien reliée aux principales villes des environs, par la voie express de la N 11 jusqu'à Niort, puis l'autoroute A10 jusqu'à Poitiers, par la voie express de la D 137 et l'autoroute A837 puis la N 141 — aménagée en longues portions à deux fois deux voies — jusqu'à Angoulême. En Charente-Maritime, la ville est bien reliée aux deux autres centres principaux du département : elle se trouve à 70 km au nord-ouest de Saintes par l'autoroute A837, deuxième ville du département, et à 30 km au nord de Rochefort par la voie express de la D 137. Depuis le , La Rochelle est reliée à l’île de Ré par le pont de l'île de Ré.

Par sa position géographique sur le littoral, La Rochelle présente deux atouts majeurs qui lui ont largement permis son développement portuaire. Tout d'abord, son port de plaisance, le port des Minimes, bénéficie de sa position sur le vaste plan d'eau que constitue le pertuis d'Antioche. Ensuite, La Rochelle dispose au site de La Pallice d'un port maritime en eau profonde, largement accessible aux navires de haute mer et aux paquebots. Libre de toute contrainte de marée grâce à une profondeur importante à marée basse[I 1],[4], le port peut recevoir des navires de plus de 200 000 tonnes de port en lourd, 24 heures sur 24, ce qui constitue un atout considérable pour le développement des activités portuaires de la ville.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

La commune de Rivedoux-Plage, au large à l'ouest, est la commune de l'île de Ré la plus proche de celle de La Rochelle.

Communes limitrophes de La Rochelle
L'Houmeau Lagord Puilboreau
La Rochelle Périgny
Océan Atlantique Aytré

Cadre géographique[modifier | modifier le code]

Topographie[modifier | modifier le code]

La Rochelle vue par le satellite SPOT du CNES.

La Rochelle et son agglomération sont situées sur un promontoire calcaire de faible altitude, qui prolonge à l'ouest la vaste plaine dénudée de l'Aunis dont l'altitude moyenne est d'environ une trentaine de mètres. Ce promontoire se termine de façon inégale face à l'océan Atlantique, soit par de hautes falaises calcaires, soit par des côtes basses. Le littoral de La Rochelle fait partie de la côte charentaise, laquelle s'inscrit dans une zone de transition maritime du littoral atlantique de la France[5].

La topographie du territoire communal de La Rochelle est globalement homogène, ne présentant ni escarpement, ni vallon abrupt, mais un terrain doucement vallonné que certains ruisseaux et d'anciens marais comblés ont en partie contribué à façonner. Ainsi, l’altitude moyenne de la commune de La Rochelle est de quatre mètres, et l'altimétrie varie de zéro mètre (bordure littorale, anciens marais comblés) à 28 mètres (secteur de Mireuil), n’offrant pas d’obstacles naturels à la direction des vents. Le paysage est très ouvert.

Géologie[modifier | modifier le code]

Les falaises de calcaire autour de La Rochelle présentent des couches de sédiments du Jurassique supérieur.

Tout le territoire communal de La Rochelle est situé en terrain jurassique, lequel recouvre entièrement la plaine de l’Aunis qui correspond à l'extrémité septentrionale du Bassin aquitain[6]. Les affleurements calcaires et marneux du Jurassique apparaissent en surface sur la commune au relief peu vallonné. La bordure littorale de La Rochelle, qui correspond aux dernières extrémités de la plaine de l'Aunis, est remarquablement variée, elle fait alterner des côtes basses (côtes sablonneuses et côtes marécageuses) et des côtes élevées (falaises calcaires). Les côtes basses, où se trouvent d'anciens marais aujourd'hui desséchés (ancien marais des Minimes, ancien marais de Port-Neuf), sont issues des épanchements du Quaternaire ; ceux-ci correspondent à des apports sédimentaires d'origine marine, issus de la dernière transgression flandrienne[7]. Les côtes sablonneuses sont situées dans les anses formées naturellement par les phénomènes de l'érosion marine et des courants marins (plage des Minimes, plage de La Concurrence, plage de Chef-de-Baie).

Quant au littoral à falaises, ces dernières sont situées au sud de la ville (pointe des Minimes) et à l'ouest (môle de Chef-de-Baie, promontoire de La Pallice). Elles peuvent atteindre jusqu'à une vingtaine de mètres de hauteur entre La Pallice et L'Houmeau et sont nettement visibles depuis l'île de Ré. Des couches, caractérisées par des alternances de lits de marnes et de calcaires oolithiques, peuvent y être observées. Elles mettent en évidence d’épaisses couches de roches blanches alternant avec des couches de sable et de vase très friables, s’étant formées durant les périodes glaciaires, et avec des couches contenant divers coraux, issues des périodes tropicales. Certaines, comme la pointe du Chay à environ cinq kilomètres au sud de La Rochelle, contiennent de nombreux fossiles d’animaux marins et sont des zones d’études paléontologiques très réputées. Le calcaire ainsi formé est largement utilisé comme matériau de construction dans les maisons traditionnelles de la région[8].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le Vieux-Port reçoit les eaux du canal de Marans.

La Rochelle constitue le point d'arrivée du canal de Marans. Ce dernier correspond à un canal de jonction entre la Sèvre Niortaise à 20 km au nord de la ville, et l'océan Atlantique dans la baie de La Rochelle. Ce canal, appelé localement canal de Rompsay et qui a été construit dans le courant du XIXe siècle, débouche directement dans le site du Vieux-Port. Séparant le cœur de la vieille ville du quartier Saint-Nicolas, il y est franchi par quatre ponts dont une passerelle pour piétons édifiée juste en amont du pont-écluse qui donne sur le Vieux-Port.

La baie de La Rochelle, le long de laquelle la ville s'est développée, s'ouvre largement sur le pertuis d'Antioche et est soumise à l'action des courants marins, cause du problème récurrent de son envasement. Avec une hauteur d’eau de 3,80 mètres, le marnage moyen est relativement faible à La Rochelle. Il peut cependant atteindre 6,60 mètres avec un coefficient de marée de 120. Les courants marins ont une vitesse de 2,2 km/h dans la baie de La Rochelle, et de 4 km/h dans le nord du pertuis d'Antioche. L’envasement est de l’ordre de 50 cm par an, principalement en raison des eaux très chargées en sédiments des pertuis charentais, nécessitant des dragages réguliers. Les analyses hydrographiques des eaux et des sédiments, effectuées dans le cadre du projet d’agrandissement du port de plaisance des Minimes, ont établi que les eaux de baignade étaient de bonne qualité et que les sédiments n’étaient pas pollués. La baie de La Rochelle, qui est classée en zone conchylicole et appartient au Réseau Natura 2000, est un site remarquable par la qualité de son milieu marin et sa forte productivité biologique. De grands mammifères marins y sont présents, comme le grand dauphin, le marsouin, le globicéphale noir, le dauphin de Risso, le dauphin commun, le phoque gris. On y trouve aussi diverses tortues marines dont la caouanne, la tortue luth, la tortue verte, la tortue de Kemp, et des poissons d’estuaires protégés (alose et lamproie). C’est également une zone de reproduction pour la seiche et la méduse Rhizostoma pulmo. La faune benthique, constituée principalement de vers marins et de coquillages, est quant à elle relativement pauvre.

Le déballastage des navires au môle d’escale du port autonome de La Rochelle présentant un risque d’introduction d’espèces indésirables, notamment en raison des importantes quantités d’eau rejetées qui sont ensuite entraînées par les courants vers la baie de l'Aiguillon, des échantillonnages sont systématiquement réalisés dans les ballasts.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat de la Charente-Maritime est essentiellement de type tempéré, mais en raison de l’influence du Gulf Stream, de l’anticyclone des Açores, et de l’effet modérateur de la mer, le département bénéficie d’un climat océanique[9], plus doux et plus chaud, appelé climat tempéré océanique aquitain. Ce mésoclimat permet à la ville de La Rochelle, pourtant située à un degré de latitude plus au nord que Montréal, au Québec, ou que les îles Kouriles en Russie, de bénéficier d’un taux d’ensoleillement moyen proche de celui de Carcassonne (2 119 heures[10], soit 13 heures d'ensoleillement annuel en plus qu'à la Rochelle). L’ensoleillement de la Charente-Maritime est ainsi le meilleur du littoral atlantique français. Les hivers y sont doux (quatre jours de neige par an) et la pluviométrie, modérée (755 mm de pluie par an), est surtout concentrée sur les mois d’automne et d’hiver. Si les étés sont relativement chauds, les températures sont cependant adoucies par la brise de mer, due à l’inertie thermique de l’océan, et qui se traduit par un vent parfois soutenu qui souffle en provenance de la mer l’après-midi. Le record absolu de chaleur (40,5 °C) a été enregistré le , au cours de la canicule de juin 2019[11]. Il s'établit à près d'un degré au-dessus du précédent record (39,4 degrés) enregistré le [12], pendant la canicule de l'été 2003 et trois degrés au-dessus du record mensuel pour un mois de juin (37,1 degrés relevés le [13]).

Statistiques 1991-2020 et records Station La Rochelle - Île de Ré (17) Alt: 20m 46° 10′ 40″ N, 1° 11′ 35″ O
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4,4 4,1 6,1 7,9 11,3 14,4 16,4 16,3 13,6 11,2 7,4 4,8 9,8
Température moyenne (°C) 7 7,3 9,8 12 15,5 18,6 20,5 20,6 18 14,7 10,4 7,5 13,5
Température maximale moyenne (°C) 9,6 10,6 13,6 16,1 19,6 22,8 24,6 24,9 22,5 18,3 13,4 10,3 17,2
Record de froid (°C)
date du record
−7,3
07.2009
−8,1
12.2012
−9,2
01.2005
−2,2
08.2003
1,9
06.2019
4,9
01.2006
8,8
16.2000
9,4
21.2014
4,7
25.2002
0,7
25.2003
−5,4
17.2007
−8,4
21.2001
−9,2
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
15,5
31.2017
21,2
27.2019
24,8
18.2005
29
30.2005
32,5
16.2002
40,5
27.2019
41,7
18.2022
39,4
04.2003
34,5
04.2023
30,1
01.2011
22,2
01.2015
18,7
07.2000
41,7
2022
Ensoleillement (h) 91 130,9 178,8 230,6 257,8 252,8 296,8 277,6 233,5 154,7 108,5 90,3 2 303,1
Précipitations (mm) 76,3 56,1 57,4 60,7 50,9 39,3 40 46,2 59,7 83,7 94,6 89,5 754,4
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 12,2 10 9,6 9,7 8,5 7,2 6,3 6,5 7,2 11,4 12,5 13 114,1
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 5,7 3,9 4,1 4,2 3,6 2,4 2,7 2,8 3,5 5,7 6,3 6,3 51,3
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 2 1,3 1,6 1,8 1,3 1 1,1 1,4 1,9 2,8 3,1 2,7 22
Source : [MétéoFrance] « Fiche 17300009 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/09/2022 dans l'état de la base

Ces spécificités climatiques — été sec et ensoleillé, hiver doux et humide — favorisent une végétation de type méditerranéen cohabitant avec une végétation plus continentale ou océanique. Elles sont aussi propices aux vacances et au tourisme, et plus particulièrement aux activités nautiques, par exemple avec le pertuis d'Antioche, un plan d’eau protégé. Les risques liés à ce type de climat sont relativement faibles, le plus important étant les tempêtes océaniques. Ainsi, le département de la Charente-Maritime est celui qui a été le plus durement touché par la tempête Martin en ou Xynthia en , dans les deux cas la mer ayant provoqué des dégâts considérables sur le littoral charentais.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Maisons à arcades dans le centre historique.

L’urbanisme de La Rochelle est particulier dans le sens où il a toujours été décidé de conjuguer avec sa riche histoire sans pour autant renoncer à développer la ville. L’un des points les plus remarquables de son urbanisme réside dans ses arcades, âgées de plus de 400 ans, et qui l’ont rendue célèbre. Depuis le , dans le cadre du Plan de développement urbain signé par la ville[14], le plan de circulation provisoire de la ville a été entièrement revu afin de permettre de désengorger le centre-ville en dissuadant les automobilistes de s’y rendre, et les zones 30 et zones piétonnes se sont multipliées un peu partout dans l’agglomération.

Quartiers[modifier | modifier le code]

Carte des différents quartiers de La Rochelle.

La Rochelle est composée de quartiers, dont la plupart sont représentés par un « comité de quartier », ce qui en fait un tissu micro-local très vivant[15]. Un comité de quartier est une association d’habitants qui joue un rôle vis-à-vis des institutions publiques, et qui permet un échange d’informations entre les habitants et les services municipaux. Par ce biais, les habitants peuvent participer à l’orientation des projets d’évolution de leur quartier selon leurs aspirations.

Vue sur le Port de La Rochelle.

Le premier comité de quartier a été créé à Tasdon en 1903, juste après que la loi de 1901 sur la liberté d'association a été promulguée. Puis La Pallice, Bongraine, le centre-ville, Mireuil[16], le Petit-Marseille, Villeneuve-les-Salines ont suivi. La ville de La Rochelle considère les comités de quartier comme des interlocuteurs privilégiés, et leur fournit des moyens logistiques (salle de réunion, etc.), mais ne leur verse aucune subvention. Ces derniers sont apolitiques et indépendants. Le , une loi relative à la démocratie de proximité, et censée renforcer la démocratie participative en complétant la démocratie représentative, a été votée[17] et a posé un problème d’adaptation à la municipalité. En effet, cette nouvelle loi impose aux municipalités de créer des instances locales consultatives, les « conseils de quartier ». L’inconvénient étant que la stricte application de la loi aurait entraîné une perte d’indépendance et d’influence par rapport à ce dont disposent déjà les comités de quartier.

Quartiers de La Rochelle
(Données 1998[réf. à confirmer][18] et 2004[réf. à confirmer][19])
Quartier Population Commerces Industries Associations
Centre-ville 10 827 1 400 88 137
Fetilly - Bel air - La Trompette 5 354 71 15 35
La Genette 4 341 244 20 17
Lafond - Prieuré - Beauregard 6 131 59 10 26
Laleu - La Pallice - La Rossignolette - Vaugouin 6 942 254 95 31
Les Minimes 6 137 275 59 23
Mireuil - Saint-Maurice 15 091 111 9 50
Port-Neuf 5 290 40 4 25
Saint-Éloi 4 772 121 37 20
Tasdon - Bongraine 5 684 59 14 18
Villeneuve-les-Salines - Petit Marseille 9 486 64 12 38
Total 80 055 2 698 363 420

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 53 376, alors qu'il était de 49 356 en 2014 et de 47 601 en 2009[I 2].

Parmi ces logements, 81,2 % étaient des résidences principales, 12,1 % des résidences secondaires et 6,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 31,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 67,3 % des appartements[I 3].

La Rochelle respecte les dispositions de l'article 55 de la loi SRU de 2000, qui lui imposent un pourcentage minimum de logements sociaux, avec environ 34 % en 2011[20],[21].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à la La Rochelle en 2019 en comparaison avec celle de la Charente-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (12,1 %) inférieure à celle du département (22,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 36,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (37,1 % en 2014), contre 65,2 % pour la Charente-Maritime et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à la La Rochelle en 2019.
Typologie La Rochelle[I 2] Charente-Maritime[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 81,2 70,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 12,1 22,1 9,7
Logements vacants (en %) 6,7 7,2 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Si le transport routier est le mode de transport dominant dans l'agglomération rochelaise, il est néanmoins soumis à de grandes restructurations, notamment en ce qui concerne les transports urbains et les pistes cyclables. Mais La Rochelle dispose également d'une gare ferroviaire importante et d'un aéroport de dimension régionale ainsi que d'un port de commerce figurant dans la liste des ports autonomes de France.

Desserte routière et urbaine[modifier | modifier le code]

Véhicules électriques de la plate-forme de livraison Elcidis.

La voirie de La Rochelle est composée de plus de 1 250 rues. En 2001, le réseau urbain de la ville représentait 193 km de routes et 89 000 véhicules y étaient recensés[22]. Le trafic automobile augmentant, et la ville ne pouvant être contournée en raison de la mer, le plan de déplacements urbains prévoit une large place à la sécurité routière. La vitesse maximale autorisée sur la ceinture périphérique a été abaissée à 90 km/h et des radars automatiques ont été placés sur la rocade[23]. Dans l’agglomération, les zones 30 ont été étendues, les boulevards ont été sécurisés, et de nombreux ronds-points ont été construits pour fluidifier le trafic.

Une voie spéciale desservant le port de La Pallice a été mise en place pour les poids-lourds, de manière à optimiser les trafics internationaux. En parallèle, la ville a mis en place Elcidis, une plate-forme de livraison de marchandises en centre-ville par des véhicules électriques, ce qui est une première en France. Toutefois, selon la Chambre régionale des comptes, le cumul de plusieurs innovations (plateforme de livraison et recours à des véhicules électriques) a compliqué la mise en service du projet Elcidis et surtout son évaluation[24][réf. à confirmer].

Desserte ferroviaire[modifier | modifier le code]

Gare de La Rochelle-Ville.

En raison de l’augmentation de trafic du port de la Pallice, un raccordement ferroviaire est mis en place entre ce dernier et la gare de La Rochelle-Ville en 1891, permettant ainsi l’acheminement de marchandises et de voyageurs, notamment en correspondance avec les liaisons maritimes vers l’Angleterre et l’Amérique du Sud. Des lignes directes spéciales, reliant Paris à La Rochelle et au port de La Pallice, sont mises en place lors des escales de paquebots, et seront exploitées jusqu’en 1962. Un important réseau ferroviaire se développe alors et permet la desserte de l’ensemble des infrastructures portuaires, et ce jusqu’au môle d’escale érigé en pleine mer.

À partir de la fin des années 1980, la concurrence routière va entraîner une diminution des activités portuaires, et donc du trafic ferroviaire. Dépendant entièrement de l’activité du port de La Pallice, avec ses importations d’hydrocarbures et ses exportations de céréales, le trafic fret de la ligne Poitiers - La Rochelle est très modéré, avec une dizaine de trains quotidiens à l’expédition, et autant à la réception, dont notamment :

Le trafic de la ligne Poitiers-Niort-La Rochelle reste essentiellement voyageurs, surtout depuis son électrification en courant 25 kV en 1993, ayant débouché sur l’inauguration d’une relation TGV par mise en place de 5 aller-retours TGV quotidiens entre Paris Montparnasse et La Rochelle.

La gare de La Rochelle-Ville permet aujourd’hui des liaisons TGV quotidiennes vers Paris, Tours et Saint-Pierre-des-Corps (en 2 h), Poitiers (en 1 h 20) et Niort (en 40 min) ; ainsi que des liaisons Intercités vers Bordeaux, Nantes, et Limoges par Saintes et Angoulême.

Il existe également une seconde gare de voyageurs plus petite appelée la gare de La Rochelle-Porte-Dauphine desservie par les TER à destination de Saintes et de Rochefort.

Le port de la Pallice dispose également d'une gare destinée uniquement au transport de marchandises[25]

Transports urbains[modifier | modifier le code]

Les bus de la ligne ILLICO sillonnent l'agglomération rochelaise.

En 2009, les transports collectifs urbains de La Rochelle ont transporté 5 854 000 voyageurs[26]. L'action en matière de transports publics de l'agglomération rochelaise repose d'une part sur la RTCR, qui gère l'offre de transport public dite réseau Yélo - anciennement Autoplus - (près de 11 millions de voyages par an) et d'autre part sur la communauté d'agglomération de La Rochelle elle-même au travers d'expérimentations et d'actions pérennes prévues par le plan de déplacement urbain. Il convient en outre de prendre en compte les services interurbains et scolaires gérés directement par le service transports de la CDA (par le recours à des sociétés privées), qui représentent environ 700 000 km/an et 780 000 voyages.

Le nouveau réseau Yélo[27], mis en place en , comprend le libre-service vélo et les bus dont les quatre principales lignes structurantes sont les suivantes : La Pallice Magasins Généraux - Aytré Plage ; Mireuil Guiardes - Villeneuve Fabre d'Eglantine ; Lagord P+R Les Greffières - I1 Les Minimes Plage - I2 Bongraine Normandin ; La Rochelle Place de Verdun - Beaulieu Espace Commercial.

La ligne 3, dite Illico, est exploitée partiellement depuis par un BHNS (Bus à Haut Niveau de Service), bus articulé en site propre construit dans l'usine HeuliezBus des Deux-Sèvres. Depuis la restructuration du réseau au début de l'année 2010, la RTCR gère 19 lignes desservant La Rochelle et la première couronne en semaine, 7 lignes pour les dimanches et jours fériés, et la société Ocecars (Veolia Transport) gère les 11 lignes qui desservent la seconde couronne[28].

Exploité par la RTCR (pour les communes de l'ancien SIVOM) et Ocecars (Veolia Transport) (pour les autres communes de la Communauté d'Agglomération), Yélo regroupe le réseau de transports de la communauté rochelaise et les services de location de vélos et de voitures électriques à la carte (journée ou à la demi-journée), au départ de la place de Verdun. Liselec, le service précurseur de location de voitures électriques de La Rochelle mis en service en 1999, a été intégré au réseau Yélo en 2010[29]. Idem pour Passeur, service de transport par bateau navette du vieux port aux Minimes.

La ville desservie par un tramway à air comprimé, système Mékarski, de 1901 à 1927[30].

La Rochelle envisageait de mettre en place un tramway léger sans caténaire avec la société Alstom (dont une usine se trouve à Aytré), pour un prix de 8 millions d’euros du km contre près de 20 millions pour un tramway traditionnel. Une ligne expérimentale de 1,6 km avait déjà été construite. Depuis le rejet de la candidature de Paris à l’organisation des Jeux olympiques de 2012, à laquelle participait La Rochelle pour l’organisation des épreuves de voile, le projet a été arrêté et remplacé par une ligne de BHNS.

Selon la Chambre régionale des comptes[31],[32], la politique de transports publics formalisée au sein du Plan de déplacements urbains (PDU) adopté en 2000 est volontariste. Cependant, l'imprécision du document, tant en termes d'objectifs assignés (chiffrages partiels ou absents, absence d'échéancier) que de moyens alloués (financiers notamment), en diminue d'autant la portée comme outil de politique publique. Dans le même temps, la juridiction estime que la collectivité n'a pas toujours employé tous les moyens qui étaient à sa disposition pour agir : absence d'orientations stratégiques formulées à la RTCR, politique tarifaire inemployée, retards dans la réalisation de certains sites propres réservés aux autobus. En conclusion, la Chambre des comptes a relevé que si les efforts déployés par l'agglomération en matière d'expérimentations sont réels, leur succès est limité ; le choix de cumuler les innovations (véhicules électriques, en libre service et véhicules de transport de messagerie) rend d'autant plus délicate l'analyse des causes des difficultés rencontrées, et donc de la pertinence des projets eux-mêmes par rapport aux objectifs du PDU.

CityMobil2 véhicule expérimental sans chauffeur en test place du Cdt-de-la-Motte-Rouge.

La Rochelle fait partie des sites d'expérimentation du projet européen Citymobil visant à développer des systèmes de transport totalement automatisés et autonomes. En 2008, la ville, pionnière en matière de véhicules propres, avait été choisie pour faire à petite échelle et en circuit fermé, la démonstration d'un petit bus électrique sans pilote. Une expérimentation en grandeur réelle (Citymobil1) fut réalisée durant l'été 2011. Cette première mondiale consistait à tester des véhicules électriques sans chauffeur, guidés par GPS, au milieu des piétons et des cyclistes sur un petit trajet. Dans le cadre du projet européen CityMobil2 la ville de La Rochelle et la Communauté d'Agglomération ont été retenues parmi douze sites européens pour mener une démonstration de véhicules automatisés. Il s'agit de la première démonstration de cette ampleur en Europe[33].

La région Nouvelle-Aquitaine propose également de nombreuses lignes régionales à destination de l'île de Ré, de l'île d'Oléron, de Marans ou encore de Rochefort et Saintes[34]

Pistes cyclables[modifier | modifier le code]

Vélos jaunes.

La Rochelle s’est engagée pour le vélo dès 1976, en inaugurant, sous l'impulsion de Michel Crépeau, pour la première fois en France, un service gratuit de mise à disposition du public de vélos en libre-service : les fameux vélos jaunes, qui, début 2023, sont au nombre de 700[35]. En 2014, l’agglomération rochelaise dispose de plus de 230 km d’aménagements cyclables[36](dont 93,5 km d’aménagements cyclables intra-muros[37]), dont des itinéraires sécurisés et fléchés (par exemple l’itinéraire de 38 km entre La Rochelle et Rochefort), et 1 700 arceaux (soit 3 400 places) sont installés dans le centre-ville.

En 2022, La Rochelle se voit décerner le titre de première ville cyclable dans la catégorie villes moyennes, pour la deuxième fois consécutive, devant Bourg-en-Bresse et Chambéry. Le vélo représente 10% des déplacements dans la ville, et l'agglomération souhaite doubler l'utilisation du vélo d'ici 2030 grâce à de nouvelles voies sécurisées qui relient notamment les quartiers de la ville et l'agglomération. Par ailleurs, l'utilisation des vélos en libre-service a augmenté de 83% en un an dans l'agglomération rochelaise, avec 625 000 locations, dans les 105 stations disséminées sur le territoire[38].

Les transports en commun intègrent également cette dimension et sont adaptés au vélo. Il est ainsi possible de prendre le passeur électrique ou le bus pour l’île de Ré avec son vélo.

Desserte aérienne[modifier | modifier le code]

L’aéroport de La Rochelle-Île de Ré a transporté 233 001 passagers en 2019[39]. C’est l’aéroport le plus important entre Loire et Gironde, devançant nettement celui de Poitiers.

L’aéroport accueille les compagnies comme: EasyJet, EasyJet Switzerland, Air France Hop et Ryanair.

Il propose des lignes quotidiennes et saisonnières à destination de Charleroi, Dublin, Genève, Londres Gatwick, Londres Stansted, Lyon, Poitiers, Manchester et Porto des liaisons hebdomadaires ou ponctuelles[40].


Transports maritimes[modifier | modifier le code]

La Rochelle est un port de voyageurs assurant autant l'escale des grands paquebots maritimes dans la belle saison que le transport saisonnier et régulier de voyageurs.

Depuis , La Rochelle assure une liaison directe et quotidienne avec l'île d'Oléron, plus précisément avec Boyardville, site portuaire dépendant de la commune de Saint-Georges-d'Oléron. Cette liaison maritime est assurée par un bateau, le Saint-Vincent-de-Paul, pouvant transporter jusqu'à 150 passagers. Les autres liaisons régulières et quotidiennes sont intra-urbaines. Elles sont assurées par la RTCR qui, par le moyen de petits bateaux électriques, assure d'une part la liaison maritime quotidienne entre la vieille ville et les Minimes, et d'autre part, entre la vieille ville et l'autre rive débouchant sur la Ville-en-Bois - desserte de la Médiathèque et du quartier universitaire. Des liaisons saisonnières, qui ont lieu habituellement d'avril à octobre de chaque année, permettent de relier La Rochelle avec les îles de , d'Aix et d'Oléron et sont fréquentées par pas moins de 200 000 touristes annuellement. Enfin, La Rochelle dispose grâce à son port de La Pallice, d'une escale maritime pour l'accueil des grands paquebots de croisière au nombre d'une vingtaine en moyenne annuelle, renouant ainsi avec son ancienne tradition de port d'escale du début du XXe siècle.

Grand port maritime[modifier | modifier le code]

Le Grand port maritime de La Rochelle, capable d'accueillir des navires de type Post-Panamax, a été désigné, avec Nantes, comme maillon essentiel de l’autoroute de la mer atlantique[réf. à confirmer][41], projet de liaison maritime à haute fréquence entre la France et l’Espagne, et destiné à remplacer la circulation de 100 000 à 150 000 poids lourds par an à l'horizon 2007, dans un double objectif de développement durable et de viabilité économique. Finalement le projet, après avoir tardé, ne s'est pas concrétisé pour La Rochelle : une seule ligne sur l'Atlantique (Nantes - Gijón) a vu le jour[42] en 2010 à la suite du Grenelle de la mer.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de La Rochelle est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[43]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[44].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de La Rochelle-Île de Ré, regroupant 21 communes concernées par un risque de submersion marine de la zone côtière, un des 21 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Loire-Bretagne et confirmé en 2018 lors du second cycle de la Directive inondation[45]. Les submersions marines les plus marquantes des XXe et XXIe siècles antérieures à 2019 sont celles liées à la tempête du , à la tempête du , aux tempêtes Lothar et Martin des 26 et et à la tempête Xynthia des 27 et . Cette tempête a eu pour conséquence l’instauration de zones de solidarité, où les parcelles considérées comme trop dangereuses pour y maintenir des maisons pouvaient à terme être expropriées (Loix, La Flotte, Nieul-sur-Mer, La Rochelle…). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[46],[47]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1999, 2001 et 2010[48],[43].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Rochelle.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[49].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 50,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 16 619 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 11 698 sont en aléa moyen ou fort, soit 70 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[50],[51].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[52].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990, 1991, 2003, 2005, 2011, 2017 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[43].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[53].

Qualité de l'environnement[modifier | modifier le code]

Pavillon Bleu d'Europe.

Selon une étude réalisée est 2005, La Rochelle se classait en 34e position des villes où il faisait le plus bon vivre[54]. Une étude plus récente publiée en 2013 par le journal l'Express donne toujours La Rochelle en 34e position[55]. L’agglomération rochelaise, réputée pour sa « qualité de vie », s’est depuis longtemps engagée dans une politique de protection de l’environnement et de développement raisonné, notamment en signant et en respectant une charte environnementale. La baie de La Rochelle est classée en zone conchylicole et appartient au Réseau Natura 2000.

La Rochelle a été une ville pionnière en matière d’écologie urbaine. Elle est ainsi l’initiatrice du premier secteur piétonnier de France en 1970, la première ville à signer un document de « périmètre sauvegardé » pour protéger l’architecture de son centre-ville en 1971, des premiers vélos en libre-service en 1974, de la première Journée sans voiture le [56], des premières voitures électriques (Citroën Saxo et Peugeot 106) en libre-service en 1999 et des transports en commun qui intègrent les modes de déplacement alternatifs (vélo, bateaux, voitures électriques, etc.). Avec la mise en service d'Elcidis, c’est la première ville française à disposer d’une plate-forme de livraison de marchandises en centre-ville en véhicules utilitaires électriques[57]. Depuis 1985, le port de plaisance des Minimes est récompensé de ses actions en faveur de l’environnement par l’attribution du pavillon bleu.

Les bus de l’agglomération roulent majoritairement au diester, et les nouvelles commandes de bus depuis 2008 se concentrent sur des véhicules répondant à la norme EEV (Enhanced Environmentally friendly Vehicle), la plus sévère à ce jour concernant les rejets de polluants dans l'air, pourtant non obligatoire à ce jour. Le réseau de transport est également équipé de 3 minibus 100 % électrique desservant le parking-relais Vieux-Port, et quatre bateaux 100 % électrique (deux passeurs depuis 1999 et 2003, et deux bus de mer depuis 2008, ces derniers ayant été les premiers navires au monde 100 % électrique homologués pour naviguer en pleine mer). Les campings sont équipés de chauffe-eau solaires, et la qualité de l’air est analysée et surveillée en plusieurs points de la ville depuis une trentaine d’années, ce qui a notamment permis de constater une diminution de moitié des niveaux de dioxyde d'azote et de dioxyde de soufre lors de la Journée sans voiture[58].

Émissions de polluants atmosphériques en tonnes par an à La Rochelle pour l’année 2000[59]
Année 2000 CO NO NO2 NH3 CH4 SO2 COVNM
Secteur résidentiel 369,8 52,1 3,3 - 27,2 21,4 212,9
Secteur tertiaire 40,3 46,3 2,7 - 7,0 30,7 27,0
Secteur industriel 25,6 107,9 0,6 0,0 4,1 442,3 785,6
Traitement des déchets 41,9 107,9 4,3 54,6 720,3 24,1 1,2
Distribution de l’énergie - - - - - - 42,1
Transports routiers 1 903,4 606,2 11,5 9,1 23,8 18,4 542,9
Autres transports 0,7 2,6 0,1 0,0 0,0 0,0 0,3
Total 2 381,7 923,1 22,4 63,8 782,3 537,1 1 611,9

Toponymie[modifier | modifier le code]

Vestiges de la porte de Cougnes de l'enceinte dite « protestante » réalisée en 1613.

Le hameau le plus ancien connu s’appelait Cougnes. Ce quartier se trouve aujourd’hui dans l’angle nord-est de l’actuelle vieille ville. Ce village a d’ailleurs donné son nom à l'église Notre-Dame-de-Cougnes, ainsi qu’au faubourg de Cognehors (littéralement Cougnes hors les murs). Par la suite, s’est établi un village de pêcheurs, sur un promontoire rocheux au milieu des marais, auquel Guillaume d’Aquitaine fait référence sous le nom Rupella dans une charte octroyée à la ville en 961, ensuite on trouve les attestations Rocella en 1023, Roscella et Rochella, puis Reditum Rochellae en 1152[60]. Lorsqu’en 1199 Aliénor d'Aquitaine octroie une charte de commune à la ville, il y est fait mention du nom La Rochelle.

Rupella est le diminutif en latin médiéval du latin classique rupes qui signifie roche ; Il s'agit en fait d'une traduction (adaptation) en latin du terme d’oïl rochelle, dérivé de roche avec le suffixe -elle, mot d'ancien français attesté un peu partout par la toponymie et qui signifie « éclat de roche, roche, château fort »[61],[60]. En effet dès le VIe siècle le bas latin rocca avait le sens de « forteresse »texte[62]. Ainsi tout au long du Moyen Âge on hésite entre une traduction du mot roche par le latin rupes ou une latinisation en roca, rocha, rocca. Ce terme est généralement considéré comme un prélatin *rocca par les spécialistes[63]. Le terme est absent des dictionnaires de gaulois[64] et les langues celtiques contemporaines ne connaissent pas non plus cette racine, le breton roc'h étant un emprunt au français. Il s'agit donc plus précisément d'un mot préceltique. Ce terme n'a pas non plus de cognats dans les langues germaniques, le mot anglais rock étant issu de la variante ro(c)que du français roche[65], c'est-à-dire du normand ro(c)que, correspondant normanno-picard du français roche. Le néerlandais rots est lui aussi un emprunt au français.

Les étrangers, et plus particulièrement les Anglais qui ont longtemps gouverné la ville, l’avaient surnommée la Ville blanche, en référence au fait que vue de la mer, la ville était d’une blancheur éclatante[66],[67]. Le nom d'Antioche donné au pertuis qui porte son nom est rapporté habituellement à un épisode inconnu des premières croisades.

Lors de la Guerre de Vendée, La Rochelle est surnommée le « boulevard de la République » par les républicains pour sa résistance acharnée contre les forces vendéennes[68].

Histoire[modifier | modifier le code]

Une occupation (au sens archéologique du terme) gallo-romaine est attestée par des vestiges d'importants marais salants et de villas, puis des Alains venus de l’Est, enfin un village de pêcheurs au milieu de marécages, aboutissent au Xe à la fondation de la future capitale de l'Aunis. Le château fort au début du XIIe siècle par les seigneurs de Mauléon et de Rochefort. Guillaume X, duc d’Aquitaine, devient par fait d'armes seigneur de La Rochelle en 1130 ; il a fait de La Rochelle un port libre.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La charte communale est accordée par Henri II d'Angleterre en 1175[69] et en 1199, La Rochelle élit son premier maire, Guillaume de Montmirail. Ce privilège lui est retiré par Louis XIII le , à la suite de la révolte et de la capitulation de la ville après le Grand Siège, mené par le cardinal de Richelieu. Ce n’est que le que Louis XV rend de nouveau élective la mairie de La Rochelle, et la compose d’un maire, de quatre échevins, de dix conseillers et d’un procureur syndic.

La ville passe successivement du domaine du Roi de France, Louis VII, au Roi d’Angleterre, Henri II Plantagenêt. En 1224, Louis VIII assiège et rattache La Rochelle au domaine royal. En 1360, par le traité de Brétigny, la ville bascule dans le royaume d'Angleterre. En 1371, les Rochelais boutent les Anglais hors du château royal, mais n'ouvrent les portes à du Guesclin qu'après confirmation par Charles V des privilèges de leur ville — s'assurant ainsi une remarquable liberté vis-à-vis du pouvoir royal. Maire, échevins et leurs successeurs y gagnent aussi un droit de noblesse héréditaire et perpétuel. Dès lors la ville restera française. Le XIVe siècle amène une grande prospérité, dominée par le commerce des vins et eaux-de-vie d'Aunis et de Saintonge.

Les Templiers et les Hospitaliers[modifier | modifier le code]

L'ouverture du marché anglais à la suite des secondes noces d’Aliénor d'Aquitaine en 1152, la présence des Templiers et des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, fait rapidement de cette petite ville le plus grand port sur l'Atlantique.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Au XVIe siècle la doctrine de Calvin investit La Rochelle qui devient l'un des principaux foyers du protestantisme. Des sièges mémorables s'ensuivent : celui de 1573 par le frère du roi Charles IX, aboutit à un compromis ; celui de 1628, conduit par Richelieu en personne et au cours duquel le maire Jean Guiton immortalise la résistance héroïque de la cité, amène la construction d'une digue de 1 500 mètres pour isoler la ville de la mer et donc de ses alliés les Anglais, et s'achève avec sa reddition à Louis XIII.

La dynamique de prospérité continue cependant tout aussi forte jusqu'à la perte du Canada et de la Louisiane, deux destinations majeures de l'export rochelais, lors du traité de Paris de 1763.

Joseph Vernet, Vue du port, 1762.

La ville connait aussi une importante activité négrière. Dès la fin du XVIe siècle, des mentions datant de 1594-1595 nous informent du départ du navire l'Espérance, de La Rochelle à destination du Brésil. Elle est dès lors l'un des principaux ports négriers de France. En tête des expéditions françaises de traite au XVI e et XVIIe siècles, le port est dépassé par Nantes, puis Bordeaux durant le XVIIIe siècle. D'après l’historien Jean-Michel Deveau, auteur de La Traite Rochelaise, « près de quatre cent vingt-sept navires négriers sont partis de La Rochelle au XVIIIe siècle. Ils ont chargé environ cent trente mille captifs en Afrique, à destination des colonies de l'Amérique et principalement de Saint-Domingue »[70]. Le 26 avril 1792, le Saint-Jacques est le dernier navire négrier à quitter le port de La Rochelle au XVIIIe siècle.

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Actuellement, la création du port de la Pallice avec sa base sous-marine et son port d'escale en eau profonde, base de nombreuses lignes maritimes, et le développement de la pêche maritime, ont donné un nouvel essor à la cité. Le port de la Pallice a reçu le statut de grand port maritime en 2008.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La commune de La Rochelle, instituée par la Révolution française, absorbe en 1858 une partie de celle de Saint-Maurice), puis, en 1880, Laleu (Charente-Maritime)[71].

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont le chef-lieu est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

La ville est la préfecture de la Charente-Maritime et est donc le chef-lieu de l'arrondissement de la Rochelle.

Elle faisait était divisée de 1801 à 1973 entre les cantons de La Rochelle-Est et de La Rochelle-Ouest. En 1973, un premier redécoupage intervient, et les deux anciens cantons sont remplacés par les cantons de La Rochelle-1, La Rochelle-2, La Rochelle-4. Ce découpage est ramanié à pluieurs reprises, afin de permettre la création en 1982 des cantons de La Rochelle-5 et La Rochelle-6, puis, en 1985, de ceux de La Rochelle-7, La Rochelle-8 et La Rochelle-9[71]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur de trois nouveaux cantons (composés autrement que les anciens cantons qui portaient le même nom)[72] :

  • le canton de La Rochelle-1, constitué de la partie de la commune située à l'ouest d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis le littoral, chemin de la digue de Richelieu, rue Philippe-Vincent, boulevard Winston-Churchill, avenue du Maréchal-Juin, avenue Jean-Guiton, avenue Pierre-Loti, ligne de chemin de fer, avenue de la Porte-Dauphine, avenue de Fétilly, place du Champ-de-Mars, avenue du 11-Novembre-1918, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Lagord ;
  • le canton de La Rochelle-2, constitué de la partie de la commune située au sud d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis le littoral, chemin de la digue de Richelieu, rue Philippe-Vincent, boulevard Winston-Churchill, avenue du Maréchal-Juin, avenue Jean-Guiton, avenue Pierre-Loti, ligne de chemin de fer, jusqu'à la limite territoriale de la commune d'Aytré ;
  • le canton de La Rochelle-3, constitué du reste de la ville.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de la Charente-Maritime.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La Rochelle est le siège de Communauté d'agglomération de La Rochelle, ou CDA (créée sous le statut de communauté de villes en 1992), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Celle-ci succédait au SIVOM de La Rochelle (syndicat intercommunal à vocation multiple), qui avait été créé en 1964] et regroupait alors 9 communes : La Rochelle, Aytré, Périgny, Saint-Rogatien, Puilboreau, Lagord, Châtelaillon-Plage, Angoulins et L'Houmeau. Ses responsabilités regroupaient les transports, la gestion des déchets, le traitement des eaux usées et la production d'eau potable.

À l'occasion de sa transformation en communauté de villes, le , les 9 communes d'origine ont été rejointes en décembre 1993 par Nieul-sur-Mer, Saint-Xandre, La Jarne, Dompierre-sur-Mer, Salles-sur-Mer et Saint-Vivien, puis en décembre 1997 par Esnandes, Marsilly et Sainte-Soulle.

La loi du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales pousse à une réflexion sur l'élargissement de la Communauté d'agglomération. La CdA propose un schéma comprenant douze nouvelles communes[73] (Charron, Villedoux, Vérines, Saint-Médard-d'Aunis, Bourgneuf, Montroy, Clavette,La Jarrie, Saint-Christophe, Croix-Chapeau, Thairé et Yves).

Au , 10 nouvelles communes intégrèrent ainsi la communauté d'agglomération de La Rochelle[74]. Il s'agit des 12 communes préalablement citées moins les communes de Charron et Villedoux intégrées dans la communauté de communes Aunis Atlantique.

Tendances politiques et résultats électoraux[modifier | modifier le code]

La Rochelle est une ville ancrée à gauche, comme le montrent les résultats électoraux récents

Résultats pour la commune des scrutins français depuis 2000.
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours.
Année Élu Battu Participation
2002 88,77 % Jacques Chirac RPR 11,23 % Jean-Marie Le Pen FN 78,83 % [75]
2007 42,84 % Nicolas Sarkozy UMP 57,16 % Ségolène Royal PS 83,19 % [76]
2012 62,07 % François Hollande PS 37,93 % Nicolas Sarkozy UMP 78,53 % [77]
2017 79,75 % Emmanuel Macron EM 20,25 % Marine Le Pen FN 72,14 % [78]
2022 72,88 % Emmanuel Macron LREM 27,12 % Marine Le Pen RN 69,34 % [79]
Élections législatives, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin.
Année Élu Battu Participation
La Rochelle est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats des .
Avant 2010, La Rochelle est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats des .
2002 57,74 % Maxime Bono PS 42,26 % Catherine Normandin UMP 61,06 % [80]
2007 60,69 % Maxime Bono PS 39,31 % Dominique Morvant UMP 62,87 % [81]
Après 2010, La Rochelle est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats de .
2012 58,73 % Olivier Falorni DVG 41,27 % Ségolène Royal PS 61,25 % [82]
2017 66,98 % Olivier Falorni DVG 33,02 % Otilia Ferreira MoDem 40,46 % [83]
2022 58,62 % Olivier Falorni PRG 41,38 % Jean-Marc Soubeste EÉLV (NUPES) 47,11 % [84]
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores.
Année Liste 1re Liste 2e Participation
2004 34,94 % Bernard Poignant PS 14,66 % Roselyne Bachelot UMP 43,67 % [85]
2009 24,63 % Christophe Béchu UMP 19,10 % Bernadette Vergnaud PS 40,65 % [86]
2014 19,82 % Isabelle Thomas Union de la gauche 18,42 % Alain Cadec UMP 40,60 % [87]
2019 27,13 % Nathalie Loiseau LREM 18,79 % Yannick Jadot EÉLV 51,11 % [88]
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores.
Année Liste 1re Liste 2e Participation
2004 61,44 % Ségolène Royal PS 31,63 % Élisabeth Morin UMP 63,11 % [89]
2010 65,43 % Ségolène Royal PS 34,57 % Dominique Bussereau UMP 47,10 % [90]
2015 52,38 % Alain Rousset PS 32,79 % Virginie Calmels LR 50,80 % [91]
2021 % % % [92]
Élections cantonales
Année Élu Battu Participation
La Rochelle est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de La Rochelle-1, La Rochelle-2, La Rochelle-3, La Rochelle-4, La Rochelle-5, La Rochelle-6, La Rochelle-7, La Rochelle-8 et La Rochelle-9.
2001 % % % [93]
2004 % % % [94]
2008 % % % [95]
2011 % % % [96]
Élections départementales
Année Élus Battus Participation
La Rochelle est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de La Rochelle-1, La Rochelle-2 et La Rochelle-3.
2015 % % % [97]
2021 % % % [98]
Référendums.
Année Oui (national) Non (national) Participation
1992 58,00 % (51,04 %) 42,00 % (48,96 %) 67,59 % [99]
2000 77,52 % (73,21 %) 22,48 % (26,79 %) 28,33 % [100]
2005 51,16 % (45,33 %) 48,84 % (54,67 %) 69,18 % [101]


Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires de La Rochelle depuis la Libération de la France[102]
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1945 Georges Bonneau    
1945 1947 Franck Lapeyre[Note 3] SFIO  
1947 1951 Auguste Moinard[Note 3] CNIP  
1951 1958 René Bernard de Saint-Affrique CNIP Conseiller général de La Rochelle-Ouest (1955 → 1961)
1958 1959 Édouard Morch CNIP Armateur
1959 mars 1971 André Salardaine[103],[104] UNR Officier de gendarmerie
Député de la Charente-Maritime (1re circ) (1962 → 1968)
Conseiller général de La Rochelle-Ouest (1961 → 1967)
Officier de la Légion d'honneur, Croix de guerre 1939-1945
Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs (TOE)
mars 1971[105] mars 1999[106] Michel Crépeau[107],[108] PRG Avocat
Député de la Charente-Maritime (1re circ) (1973 → 1981, 1986 → 1993 et 1997 → 1999)
Conseiller général de La Rochelle-Ouest (1967 → 1973)
Conseiller général de La Rochelle-1 (1973 → 1982)
Candidat à l’élection présidentielle de 1981.
Ministre (1981 → 1986)
Décédé en fonction
avril 1999[109] avril 2014[110] Maxime Bono PS Inspecteur des impôts
Député de la Charente-Maritime (1re circ) (1999 → 2012)
avril 2014[111] En cours
(au 21 juillet 2022)
Jean-François Fountaine DVG Chef d'entreprise, ancien sportif de haut niveau
Président de la communauté d'agglomération de La Rochelle (2014 → )
Chevalier de la Légion d'honneur
Réélu pour le mandat 2020-2026[112]

Jumelage et coopération[modifier | modifier le code]

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le jumelage de communes est apparu comme étant un moyen de tisser des liens et d'établir des relations socioculturelles étroites avec ses voisins après le conflit qui venait de déchirer le monde et l'Europe. Les jumelages concernent aujourd’hui plus de 15 000 collectivités locales européennes, dont 3 800 réparties sur toute la France, et aux traditionnels échanges culturels et d'amitié s'ajoutent des aspects d’échanges de savoir-faire, de partenariat économique, et de solidarité.

La ville de La Rochelle est jumelée avec :

Les villes de l'agglomération rochelaise sont jumelées avec : Mihai Bravu (Aytré), Evolène, Knebworth et Skierniewice (Châtelaillon-Plage), Saint-Antoine-sur-Richelieu (Dompierre-sur-Mer), Wendorf (L'Houmeau), Sébikotane (Nieul-sur-Mer), Sankt-Michaelisdonn (La Jarne, Saint-Vivien et Salles-sur-Mer), et Panticosa (Angoulins).

Parrainage[modifier | modifier le code]

La Rochelle est depuis le [114], la ville marraine de la frégate Germinal.

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement et recherche[modifier | modifier le code]

En , la ville comptait près de 14 500 étudiants, dont 8 300 inscrits à l'université[115].

Enseignement secondaire[modifier | modifier le code]

(Liste des établissements par ordre alphabétique)

  • Collèges publics et privés :
  • Lycées publics et privés :
    • Lycée Jean-Dautet, préparant aux baccalauréats de séries S, L, ES, STMG ;
    • Lycée régional Léonce-Vieljeux, préparant aux baccalauréats de séries ES, S (spécialité SI ou SVT), aux baccalauréat technologique STI2D et aux baccalauréats professionnels MVA et TISEC ainsi que le BTS AVA ;
    • Lycée Antoine-de-Saint-Exupéry, préparant aux baccalauréats de séries ES, L, S, STMG ;
    • Lycée Fénelon-Notre-Dame ;
    • Lycée René-Josué-Valin, préparant aux baccalauréats de séries ES, S, L et aux baccalauréats technologiques STL ;
    • Lycée hôtelier, préparant aux métiers de l’hôtellerie et de la restauration ;
    • Lycée Pierre-Doriole ;
    • Lycée Rompsay ;
    • Lycée régional d'enseignement maritime et aquacole ;

Autres structures d'enseignement et de formation[modifier | modifier le code]

  • CFA de la Chambre de métiers de la Charente-Maritime ;
  • École Française Coiffure & Esthétique (E.F.C.E.), établissement privé de formation professionnelle ;
  • École Nationale des brigades des douanes, une des seules écoles françaises pour la formation des douaniers ;
  • GRETA Aunis-Atlantique, formation continue pour adultes ;
  • IAFSI (Instituts Associés de Formation en Soins Infirmiers, rattaché au Centre hospitalier de La Rochelle) ;
  • IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers rattaché au Centre hospitalier de La Rochelle) ;

Enseignement supérieur[modifier | modifier le code]

Université de La Rochelle[modifier | modifier le code]
Université des sciences.

L'Université de La Rochelle, créée en 1993 dans le nouveau quartier des Minimes, offre des enseignements universitaires variés (lettres, langues, droit, sciences, géographie du littoral, gestion...) et accueille plus de 8 300 étudiants dont 1 100 à l'IUT[116] (proposant des DUT en génie biologique, génie civil, informatique, réseaux & télécommunications, ou techniques de commercialisation).

Grandes écoles[modifier | modifier le code]
Autres formations supérieures[modifier | modifier le code]
  • Cipecma (formations à divers métiers de l'industrie et du tourisme sanctionnées par un B.T.S.) ;
  • Institut d'Études Françaises (I.E.F.), structure dépendante de la Chambre de Commerce et d'Industrie de La Rochelle pour l'enseignement de la langue française aux étudiants étrangers ;
  • Isfac, préparation à divers BTS en alternance ;
  • ESPE, formation des professeurs des écoles.
Lycées avec formations supérieures[modifier | modifier le code]

Recherches universitaires, scientifiques et techniques[modifier | modifier le code]

Structures de recherche universitaire

  • Institut du Littoral et de l’Environnement (ILE)[117] ;
  • Laboratoires de recherche en lien avec l'Ifremer :
  • Laboratoires de recherche en milieux maritimes issus de l'Université de La Rochelle :
    • Centre littoral de géophysique (CLDG)[121] ;
    • Laboratoire de biologie et d'environnement marins (LBEM) ;
    • Laboratoire de biotechnologies et de chimie bio-organique (LBCB)[122] ;
    • Organisation des territoires et environnements dans les espaces littoraux et océaniques (OTELO)[123].
  • Laboratoires de recherche technique issus de l'Université de La Rochelle :
    • Laboratoire des Sciences de l'Ingénieur pour l'Environnement (LaSIE)[Note 4],[124] ;
    • Laboratoire d’étude des phénomènes de transfert appliqués aux bâtiments (LEPTAB)[125] ;
    • Laboratoire de maîtrise des techniques agro-industrielles (LMTAI)[126] ;
    • Laboratoire de mathématiques, image et applications (MIA)[127] ;
    • Laboratoire informatique, image, interaction (L3i)[128] ;
  • Autres centres de recherche issus de l'Université de La Rochelle
    • Centre commun d’analyses (CCA)[129] ;
    • Centre d’études internationales sur la romanité (CEIR) ;
    • Centre d’études juridiques de La Rochelle (CEJLR) ;
    • Centre de traitement de l’information géoréférencée (CTIG)[130] ;
    • Laboratoire de sociologie de l’action publique (LASAP) ;
    • Médiane Asie Pacifique Amériques (MAPA) ;

Établissements de recherche scientifique et maritime

    • C.N.R.S. (Centre National de la Recherche Scientifique) ;
    • C.R.E.M.A. (Centre de Recherche en Écologie Marine et Aquaculture) ;
    • Ifremer ;
    • Laboratoire d'Analyses Sèvres ATlantique (LASAT) : Hydrologie et environnement.

Établissements de recherche technique

  • CRITT de recherche pour l’architecture et l’industrie nautique (CRAIN).
  • CRITT des Industries agro-alimentaires.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]