Voir la source de Traité d'Adams-Onís

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[[Fichier:Adams onis map-fr.png|400px|thumb|]]

Le '''traité Adams-Onís''' de [[1819]] (formellement intitulé {{Citation|Traité d'amitié, de colonisation et de limite entre les États-Unis d'Amérique et sa Majesté catholique}}), aussi connu sous les noms de '''traité transcontinental de 1819''' et quelquefois de '''traité d'achat de Floride''', est un traité historique entre les [[États-Unis]] et l'[[Espagne]] qui définit la frontière entre les deux nations, alors disputée, en [[Amérique du Nord]]. Ce traité est le résultat de tensions grandissantes entre les deux pays sur des droits territoriaux à une période de faiblesse du pouvoir espagnol sur le continent américain. En plus de la cession de la [[Floride]], le traité fixe une frontière sur une zone disputée, le long de la [[Sabine (fleuve)|rivière Sabine]] au [[Texas]] et établit fermement celle-ci entre territoire américain et la [[Nouvelle-Espagne]] (provinces de ''[[Haute-Californie|{{lang|es|Alta California}}]]'', ''{{lang|es|[[Santa Fe du Nouveau-Mexique|Santa Fe de Nuevo México]]}}'' et ''[[Texas espagnol|{{lang|es|Nuevas Filipinas}}]]'') jusqu'aux [[Montagnes Rocheuses|Rocheuses]] et à l'[[océan Pacifique]], le long du {{42e}} [[Parallèle (géographie)|parallèle]] nord.

== Histoire ==
[[Fichier:East and West Florida 1810.jpg|vignette|Floride Orientale et Floride Occidentale.]]

Alors que l'[[Restauration absolutiste en Espagne|Espagne qui avait restauré une monarchie absolutiste]] refusa tout d'abord de négocier une quelconque modification de frontière en faveur des États-Unis, elle y fut contrainte à cause de révoltes au sein de ses colonies sur le continent américain et par crainte de perdre son [[Empire espagnol|empire colonial]]. En particulier lorsqu'[[Andrew Jackson]], combattant les Amérindiens en [[Géorgie (États-Unis)|Géorgie]] pendant la [[première guerre séminole]], les avait poursuivis sur le territoire de la [[Floride espagnole]] et avait dans le même temps attaqué et capturé des forts espagnols en Floride. Ces actes avaient d'ailleurs failli causer une guerre avec l'Espagne et fait naître une controverse aux États-Unis. Au sein du cabinet de [[James Monroe|Monroe]], certaines personnes avaient demandé le limogeage de Jackson, mais [[John Quincy Adams]] avait réalisé que ces actions avaient mis les États-Unis dans une situation diplomatique favorable. Bien que la puissance de l'Espagne sur le Nouveau Monde ait été depuis longtemps déclinante, les attaques de Jackson avaient démontré la faiblesse de l'Espagne vis-à-vis des États-Unis et des révolutionnaires latino-américains. 

Le traité fut négocié par [[John Quincy Adams]], alors [[Secrétaire d'État des États-Unis|secrétaire d'État]] du président [[James Monroe]] et le [[ministre plénipotentiaire]] d'Espagne [[Luis de Onís]]. Par cet accord, les États-Unis reçoivent la pleine et totale souveraineté sur tous les pays situés à l'est du [[Mississippi (fleuve)|Mississippi]], qui appartenaient au roi d'Espagne, sous le nom de « [[Floride orientale]] » et « [[Floride occidentale]] ». En échange, les États-Unis (selon l'article 3) {{citation|renoncent pour toujours, à tous les droits et réclamations sur les pays qui sont situés à l'ouest et au sud de la ligne susdite.}} Cependant, ces pays, situés à l'ouest et au sud de la ligne susdite, sont aujourd'hui dans l'État du [[Texas]], membre des États-Unis. 

Contrairement à une certaine idée reçue, aucun des 16 articles du traité ne mentionne que les États-Unis achètent ce territoire à l'Espagne<ref>''Archives diplomatiques pour l'histoire du temps et des états - Troisième volume; Espagne'', Stuttgart, Tübingen, J.G. Cotta. pages 395-398 {{OCLC|5340859}}</ref>. L'article 11 dit simplement {{citation|Les États-Unis, exonérant l'Espagne de toutes demandes dans le futur, en raison de réclamations de leurs citoyens, dont les renonciations ici contenues s'étendent, et les considérant toutes entièrement annulées, entreprennent de donner satisfaction à ceux-ci, par un montant n'excédant pas cinq millions de dollars.}}

Le traité fut signé le {{date|22 février 1819}}, à [[Washington (district de Columbia)|Washington, D.C.]], les ratifications furent échangées et le traité proclamé le {{date|22 février 1821}}.
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In its weakened state, it was fairly certain that Spain would lose the land to the United States following the [[Louisiana Purchase]] in [[1803]]. Spain had questioned the validity of the purchase, stating that [[France]] had no right to sell Louisiana because such a sale went against the agreements in the [[Third Treaty of San Ildefonso|Treaty of San Ildefonso]], and furthermore, there was much discussion about the extent of the area that the United States had bought from France.

The Spanish had a very restricted view of Louisiana, considering it to comprise the west bank of the [[Mississippi River|Mississippi]] and the city of [[New Orleans]]. The United States on the other hand claimed that the land they bought extended all the way to the [[Rio Grande]] and the [[Rocky Mountains]], thus encompassing much of Spain's colonies of Texas and [[New Mexico]].

The Adams-Onís Treaty settled the dispute by drawing clear borders, roughly granting Florida and Louisiana to the U.S. while giving to Spain everything west of Louisiana from Texas to California.  The precise boundary was to be the Sabine River north from the [[Gulf of Mexico]] to the 32nd parallel, then due north to the [[Red River (Mississippi watershed)|Red River]], west along the Red River to the 100th meridian, due north to the [[Arkansas River|Arkansas]], west to its headwaters, north to the 42nd parallel, and finally west along the parallel to the Pacific Ocean. 

The claims of Spain on the [[Oregon Country]] dated to the [[Inter caetera|papal bull]] of 1493 which had granted to Spain the rights to colonize the western coast of North America and to the actions of [[Vasco Núñez de Balboa]] in 1513, when he claimed all the "South Sea" (the Pacific Ocean) and the lands adjoining the Pacific Ocean for the Spanish Crown.  To solidify these 250-year old claims, in the late 1700s, Spain established a military and trading outpost in today's [[Nootka Convention|British Columbia]] and performed "acts of sovereignty" in today's [[History of Alaska|Alaska]].  As a result of the Adams-Onís Treaty, the United States acquired the claims of Spain to the Oregon Country north of 42nd parallel.

For the United States, this Treaty meant that its claimed territory now extended far west from the Mississippi, all the way to the [[Pacific Ocean]]. For Spain, it meant that it kept its colonies in Texas and also kept a buffer zone between its colonies in [[California]] and New Mexico and the US territories. Adams considered this to be his greater achievement, as he foresaw that Oregon would allow trade with the Orient and economic powers in the Pacific.

The treaty was ratified by Spain in [[1820]], and by the United States in [[1821]]. The independence of [[Mexico]] allowed a reopening of the controversy regarding the border with Texas, during which the United States claimed that the Sabine and [[Neches River|Neches]] rivers had been switched on maps, thus attempting to claim more land. As a consequence, the eastern boundary of Texas was not firmly established until the independence of the [[Republic of Texas]] in [[1836]].  Mexico had ratified the remainder of the treaty, including setting the 42nd parallel as the northern boundary of California, in [[1831]].

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== Notes et références ==
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== Voir aussi ==

=== Liens externes ===
* {{Autorité}}
* {{Dictionnaires}}
* {{Lien brisé |url=http://www.yale.edu/lawweb/avalon/diplomacy/spain/sp1819.htm}}
* {{Lien brisé |url=http://www.tamu.edu/ccbn/dewitt/adamonis.htm}}
* {{Lien brisé |url=https://www.pbs.org/kpbs/theborder/history/timeline/2.html}}

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[[Catégorie:Frontière entre les États-Unis et le Mexique|Adams-Onís]]
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[[Catégorie:Relations entre l'Espagne et les États-Unis]]
[[Catégorie:Février 1819]]
[[Catégorie:Achat-vente de territoire]]