Vaulx-en-Velin

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Vaulx-en-Velin
Vaulx-en-Velin
L'hôtel de ville.
Blason de Vaulx-en-Velin
Blason
Vaulx-en-Velin
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Rhône
Métropole Métropole de Lyon
Circonscription départementale Circonscription départementale du Rhône
Arrondissement Lyon
Maire
Mandat
Hélène Geoffroy (PS)
2020-2026
Code postal 69120
Code commune 69256
Démographie
Gentilé Vaudais
Population
municipale
52 139 hab. (2021 en augmentation de 10,2 % par rapport à 2015)
Densité 2 490 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 46′ 36″ nord, 4° 55′ 07″ est
Altitude Min. 167 m
Max. 188 m
Superficie 20,94 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lyon
(banlieue)
Aire d'attraction Lyon
(commune du pôle principal)
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Vaulx-en-Velin
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Vaulx-en-Velin
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Voir sur la carte topographique de la métropole de Lyon
Vaulx-en-Velin
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Voir sur la carte administrative de la métropole de Lyon
Vaulx-en-Velin
Liens
Site web vaulx-en-velin.net

Vaulx-en-Velin (prononcé /vo.ɑ̃.vlɛ̃/ ou /vo.ɑ̃.və.lɛ̃/) est une commune française située dans la métropole de Lyon en région Auvergne-Rhône-Alpes. Située dans la banlieue est de Lyon, elle fait partie des communes dites de l'Est lyonnais, tout comme Bron ou Décines-Charpieu. Ses habitants sont appelés les Vaudais[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Miribel, Neyron, Bron, Villeurbanne, Décines-Charpieu et Rillieux-la-Pape.

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située sur la rive gauche du Rhône, à 7,6 km à vol d'oiseau au nord-est du centre de Lyon[2] et appartient à la première couronne de l'« Est lyonnais », ensemble de communes situées en banlieue est de Lyon.

Le territoire est réparti entre espace urbain (résidentiel et industriel) principalement à l'ouest et au sud, espaces verts notamment au nord-ouest (Grand parc de Miribel-Jonage) et espaces agricoles encore importants (maraîchage au nord : le cardon est le symbole de la ville).

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Vaulx-en-Velin est située dans la plaine alluviale du Rhône, sur sa rive gauche[Note 1]. Le territoire communal se divise en deux parties bien distinctes : au nord la partie la plus proche du fleuve est aussi la plus basse (172 m au Bourg, centre du vieux village). Elle a longtemps été exposée aux inondations, comme la plaine des Brotteaux et la Guillotière. Au sud, et séparée de la partie nord par le canal de Jonage, s'étend une partie plus haute d'une dizaine de mètres (184 m à la « Grange Perdue »), dénommée « La Côte »[3]. Il s'agit de la « balme viennoise » ou coteau qui s'étend en direction est - ouest de Décines-Charpieu aux quartiers de Maisons Neuves et Cusset à Villeurbanne, et domine l'ancien cours du Rhône : la voie ferrée du Chemin de fer de l'Est de Lyon, ainsi que la route départementale 517 de Villeurbanne vers Décines-Charpieu empruntent ce passage à l'abri des inondations.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Photographie montrant le canal de Jonage et le centre commercial du Carré de soie
Le canal de Jonage et le centre commercial du Carré de soie sur la rive sud.
Photographie montrant la plage du Morlet sur le lac des Eaux-Bleues en hiver
La plage du Morlet sur le lac des Eaux-Bleues en hiver.
La Rize à Vaulx.

La ville de Vaulx-en-Velin est entourée d'eau : le canal de Miribel longe la limite communale au nord, le Vieux Rhône et le plan d'eau des Eaux Bleues, anciens bras du Rhône, occupent le nord et le nord-est du territoire, tandis qu'au sud et à l'ouest le canal de Jonage (dans lequel se jette le Vieux Rhône), longé par la Rize, petit affluent de rive gauche du Rhône, coupe le territoire vaudais en deux et le sépare des communes voisines de Villeurbanne et Décines-Charpieu[4],[Note 2].

Le Rhône a toujours joué un grand rôle dans l'histoire de Vaulx-en-Velin, comme de tous les villages situés sur ses rives en amont de Lyon[5]. Le fleuve se divisait autrefois en multiples bras ou « tresses » qui se déplaçaient au gré d'inondations fréquentes et dévastatrices[6]. Il s'ensuivait d'innombrables querelles et procès entre les communes riveraines sur la propriété des « broteaux »[7],[Note 3]. Ces inondations et la présence fréquente de brouillard (la « niôle ») rendaient les conditions de vie difficiles : les récoltes étaient emportées par les crues ou abîmées par les pluies, le climat malsain des marais entraînait une mortalité infantile très élevée[5].

Les hommes ont longtemps essayé d'endiguer le cours du Rhône, mais ce n'est qu'au XIXe siècle que le fleuve sera finalement domestiqué.

Le canal de Miribel, au nord de Vaulx, est construit entre 1850 et 1860 avec un double objectif : réguler les crues du Rhône à l'aide de digues submersibles et faciliter la navigation sur le Rhône[8].

Le creusement du canal de Jonage est entrepris par la Société Lyonnaise des Forces Motrices du Rhône en 1894, dans le double but de réguler les crues du Rhône, grâce notamment au réservoir du Grand Large, et d'alimenter la centrale hydroélectrique de Cusset. Le canal de Jonage est mis en service en 1897. Il coupe la ville de Vaulx-en-Velin en deux parties nord et sud et est franchi par quatre ponts à Vaulx-en-Velin : au sud les ponts de la Sucrerie et de la Soie qui relient les quartiers nord et sud de Vaulx-en-Velin, et à l'ouest les ponts de Cusset et de Croix-Luizet vers Villeurbanne[9].

Le « syndicat mixte pour l'aménagement du Grand parc de Miribel-Jonage » créé en 1968 aménage pour les loisirs la zone de 3 000 hectares de plans d'eau et de zones humides située entre les canaux de Miribel et de Jonage[10]. Le « lac des Eaux Bleues » occupe la partie nord-est du territoire vaudais.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 853 mm, avec 9,3 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lyon-Bron », sur la commune de Bron à 5 km à vol d'oiseau[13], est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 820,8 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Statistiques 1991-2020 et records LYON-BRON (69) - alt : 202m, lat : 45°43'16"N, lon : 4°56'57"E
Records établis sur la période du 01-09-1920 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,1 1,4 4,2 7,2 11,2 15 17 16,6 12,8 9,6 4,9 2 8,6
Température moyenne (°C) 4,1 5,2 9 12,3 16,3 20,3 22,6 22,3 17,9 13,7 8,1 4,8 13
Température maximale moyenne (°C) 7,1 9 13,8 17,4 21,5 25,6 28,2 28 23,1 17,7 11,4 7,7 17,5
Record de froid (°C)
date du record
−23
23.01.1963
−22,5
14.02.1929
−10,5
07.03.1971
−4,4
10.04.1949
−3,8
01.05.1938
2,3
01.06.1959
6,1
07.07.1962
4,6
25.08.1940
0,2
24.09.1928
−4,5
31.10.1950
−9,4
30.11.1925
−24,6
22.12.1938
−24,6
1938
Record de chaleur (°C)
date du record
19,1
10.01.15
21,9
25.02.21
26
31.03.21
30,1
16.04.1949
34,2
16.05.1945
38,4
27.06.19
40,4
24.07.19
41,4
24.08.23
35,8
05.09.1949
30,6
09.10.23
23
02.11.1924
20,2
18.12.1989
41,4
2023
Ensoleillement (h) 711 1 024 1 737 1 977 2 238 2 565 2 881 2 631 2 041 1 314 789 587 20 495
Précipitations (mm) 49,8 41,6 49,4 68,9 80,9 74,1 67,4 65,5 82,5 99,8 87,2 53,7 820,8
Source : « Fiche 69029001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est traversé par l'autoroute A42 au nord, la rocade est de Lyon (section de l'autoroute A46 classée en route nationale 346) à l'est, et la route départementale 317 (Lyon - Décines-Charpieu) au sud.

La commune est desservie par la sortie 1a sur l'autoroute A42 et la sortie 5 sur la rocade est.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La station Vaulx-en-Velin - La Soie est un important pôle multimodal de l'Est lyonnais.

La commune est desservie par le réseau de transports en commun lyonnais.

Le quartier sud est desservi notamment, depuis 2006, par la ligne T3 qui relie la Part-Dieu à la zone industrielle de Meyzieu à l'est, et depuis 2007, par la ligne A de Perrache jusqu'à la station « Vaulx-en-Velin - La Soie » dont elle est l'un des terminus depuis son prolongement. Enfin depuis est venue s'y ajouter la liaison Rhônexpress qui relie l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry à la gare de Lyon-Part-Dieu.

Des lignes de trolleybus et de bus complètent cette offre :

  • Ligne C3 : Direction Vaulx-en-Velin La Grappinière ou Gare Saint-Paul ;
  • Ligne C8 : Direction Grange Blanche ou Vaulx-en-Velin Résistance ;
  • Ligne C15 : Direction L.Bonnevay ou Bachut Mairie du 8e ;
  • Ligne 7 : Direction L.Bonnevay ou Vaulx Le Bourg ;
  • Ligne 16 : Direction Vaulx-en-Velin La Soie ou Décines Grand Large ;
  • Ligne 28 : Direction Vaulx-en-Velin La Soie ou Pusignan Gutenberg par Genas ;
  • Ligne 37 : Direction Vaulx-en-Velin Marcel Cachin ou Charpennes - Charles Hernu ;
  • Ligne 52 : Direction Vaulx-en-Velin la Grappinière ou Parilly université Hippodrome (dimanche seulement terminus aux Sept Chemins) ;
  • Ligne 57 : Direction Décines Grand Large ou L.Bonnevay ;
  • Ligne 67 : Direction L.Bonnevay ou Meyzieu Avenue de Crottay ;
  • Ligne 68 : Direction Chassieu Les Grandes Terres ou Vaulx-en-Velin La Soie ;
  • Ligne N80 : Direction Vaulx-en-Velin La Soie, Grand Parc Le Morlet (direct, desserte saisonnière) ;
  • Ligne 83 : Direction L.Bonnevay-Vaulx-en-Velin La Soie, Grand Parc Miribel-Jonage (desserte saisonnière) ;
  • Ligne N84 : Direction Rillieux - Les Alagniers, Grand Parc Miribel-Jonage (desserte saisonnière) ;
  • Ligne 100 : Direction Vaulx-en-Velin La Soie ou Eurexpo (les jours de Salon) ;
  • Ligne Zi3 : Direction Z.I. Vaulx-en-Velin Est ou Z.I. Roosevelt ;
  • Ligne Zi4 : Direction Vaulx-en-Velin La Soie ou Caluire Chemin Petit ;
  • Ligne Zi5 : Direction Vaulx-en-Velin La Soie ou Genas - Rond-Point d'Italie ;
  • Ligne Zi7 : Direction Vaulx-en-Velin La Soie ou Bron Droits de l'homme.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Vaulx-en-Velin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[20] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[21],[22].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[23],[24].

Carte simplifiée de l'occupation des sols à Vaulx-en-Velin
Carte simplifiée de l'occupation des sols à Vaulx-en-Velin.
Photographie montrant les maraichages à Vaulx-en-Velin
Maraichages à Vaulx-en-Velin. À l'arrière-plan, les tours de Rillieux-la-Pape.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (61,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (28,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (20,1 %), eaux continentales[Note 6] (15,7 %), zones agricoles hétérogènes (13,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (12,2 %), prairies (9,8 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Des territoires de type très différents coexistent à l'intérieur des limites communales. Les territoires bâtis se concentrent dans la partie ouest.

Au nord du canal de Jonage se trouve le Bourg (ou « le Village »), un ancien village qui a conservé des aspects de son histoire et de son origine rurale tels que l'église, le château, l'ancienne mairie, des fermes en pisé, et où l'habitat est surtout constitué de maisons individuelles. Le centre-ville nouveau, concentre près de là, les grands équipements publics (lycée, planétarium, établissements d'enseignement supérieur). Enfin des grands ensembles, constitués de tours et de barres construites entre 1968 et 1980 entourent le centre-ville. Des zones industrielles ou artisanales s'insèrent dans ce tissu urbain.

Au sud du canal de Jonage, le territoire de Vaulx-en-Velin est entouré par les communes de Villeurbanne, Bron et Décines-Charpieu. Il mêle un habitat principalement pavillonnaire et des zones d'activités, avec la zone industrielle de la Soie et le pôle commercial des Sept-Chemins. Ce quartier, desservi par le métro et deux lignes de tramway, est au cœur d’une importante opération de restructuration urbaine, le Carré de Soie.

Le nord et l'est du territoire communal sont occupés par des zones agricoles et naturelles. Les terres agricoles, proches du bourg dont elles renforcent l'identité rurale, sont consacrées au maraichage. Le nord-ouest de la commune est occupé par les champs captants de Crépieux-Charmy, principale réserve naturelle en eau potable de l’agglomération lyonnaise, non accessible au public. Au nord-est de la commune, s'étend une partie du Grand parc de Miribel-Jonage, situé dans les anciens méandres du Rhône[26].

Logement[modifier | modifier le code]

Photographie montrant des immeubles d'habitation dans le quartier de la Grappinière
Immeubles d'habitation dans le quartier de la Grappinière

En 2008, Vaulx-en-Velin comptait 14 133 résidences principales, auxquelles s'ajoutaient 1 261 logements vacants, soit 8,2 % du total, et un faible nombre de résidences secondaires. Les maisons représentaient 21,9 % des résidences individuelles, pourcentage en augmentation par rapport au recensement de 1999 (18,8 %) mais inférieur à celui observé dans le département du Rhône (30 %).

La part de résidences principales datant d'avant 1949 s'élevait à 8,5 %. Pour les constructions plus récentes, 51 % des logements dataient d'entre 1949 et 1974 et 40,5 % d'après 1975[27].

La part de logements sociaux, dont la loi solidarité et renouvellement urbain fixe le minimum à 20 %, s'élève à Vaulx-en-Velin à 66,6 %[26].

Toponymie[modifier | modifier le code]

L'étymologie de Vaulx-en-Velin n'est pas certaine. Le terme latin Valles in Velleno signifiait vallée, ou « lieu bas », des brebis (du latin vellus, velleris) ; Velin évoquant alors une région d'élevage et par extension donnant son nom à l'immense forêt qui couvrait jusqu'au début du Moyen Âge, le Viennois : le pays du Velin. Cette hypothèse semble la plus probable d'autant plus que la carte de Cassini pour laquelle les levés ont eu lieu de 1756 à 1789 mentionne Veaux en Velin. Une autre explication serait que ce toponyme soit lié à quelques particularités de la végétation.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et antiquité[modifier | modifier le code]

Une carte du territoire de la tribu gauloise des Allobroges présente des zones au statut incertain (ici en jaune), notamment celle où se situe le territoire communal actuel de Vaulx-en-Velin, directement à l'est de la future colonie romaine de Lugdunum. Ainsi, le territoire pourrait dépendre de la tribu des Ambarres qui contrôlerait la Côtière au nord du fleuve Rhône.

Une présence humaine est attestée sommairement durant les périodes du Bronze final et au premier âge du fer[28]. Avant la conquête romaine, le territoire se serait trouvé sur le territoire des Ambarres, une tribu gauloise dont le nom signifie « vivant des deux (*amb) côtés de la Saône (Arar, la Saône) ». Toutefois, la limite territoriale entre les Ambarres et les Allobroges étant mal déterminée, le territoire n'aurait pas dépendu formellement de l'un ou l'autre de ces deux peuples gaulois du fait de sa situation sur le Rhône. À l'époque romaine, le territoire se situe à proximité de la capitale des Gaules Lugdunum, aujourd'hui Lyon. Une voie romaine reliant Lugdunum à Crémieu aurait traversé l'actuel territoire communal[28],[29] et des vestiges antiques ont été repérés au lieu-dit le Ratier[28].

Après la disparition de l'Empire romain la région fut successivement sous le contrôle des Burgondes, puis des royaumes de Provence et de Bourgogne[30].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La première mention écrite de Vaulx-en-Velin date de 1225 dans le cartulaire de Lyon[31]. Toutefois, il est possible que le village ait été fondé plus tôt. Alain Belmont[32] situe la fondation des villages de Vaulx-en-Velin, Thil et Niévroz dans une période comprise entre l'an mille et 1300, lorsque le lit du Rhône formait un tressage moins étendu, étant donné qu'ils se situent dans des emplacements proches du fleuve, qui plus tard seront régulièrement menacés par les crues.

Selon une hypothèse, Pierre Valdo (ou Vaudès), fondateur du mouvement chrétien des Vaudois, pourrait être né à Vaulx vers 1140[33].

Jusqu’en 1320, Vaulx-en-Velin dépendait de la seigneurie de Montluel et appartenait à la Bresse. Cette année-là, un débordement exceptionnel du Rhône fit passer Vaulx de la rive droite à la rive gauche : le village se retrouva sur les terres du Dauphiné. En 1325 Jean de Montluel donna sa terre de Vaulx, qui comprenait également Villeurbanne, au Dauphin de Viennois[30]. En 1349 le Dauphiné fut rattaché à la couronne de France[34]. La terre de Vaulx, comprenant celle de Villeurbanne, fut érigée en marquisat[30].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

L'église de Vaulx fut saccagée par les troupes huguenotes du Baron des Adrets en 1562. Les réparations s'effectuèrent lentement, puisque lorsque l'archevêque de Lyon de Marquemont visita la paroisse en 1613, les travaux n'étaient pas terminés[31].

En 1628, la peste, peut-être apportée par des soldats revenant de Milan[33], frappa le village de Vaulx-en-Velin, qui fut mis en quarantaine[31]. Cependant la peste se propagea vers Lyon, faisant 30 000 victimes. En , une crue extraordinaire du Rhône recouvrit presque entièrement le village[35].

À la fin du XVIIIe siècle, le village était une paroisse du Dauphiné, dépendant de l'archiprêtré de Meyzieu, et de l'élection et bailliage de Vienne[33]. À la veille de la Révolution, Vaulx et Villeurbanne partagent des «communaux» et forment une seule communauté fiscale, c'est-à-dire que les deux paroisses se répartissent entre elles les impôts, mais chaque paroisse a sa propre assemblée. Aucune des deux n'est riche, ayant toutes deux à souffrir des inondations du Rhône, mais les terres de Vaulx ont une valeur encore inférieure à celles de Villeurbanne. L'économie repose surtout sur la culture, notamment du chanvre, bien adapté à ces zones marécageuses, et sur l'élevage[36].

Avec le décret du 26 février 1790 portant créations de 83 départements, la commune de Vaulx-en-Velin est rattachée au département de l'Isère, district de Vienne, elle fait partie du canton de Villeurbanne (comme les communes de Bron, Chassieu, Décines, Meyzieu et Vénissieux).

C'est en 1797 que sera réglé la question des communaux, avec la répartition définitive des terrains entre Villeurbanne et Vaulx-en-Velin.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Plan des années 1840 montrant Vaulx-en-Velin dans l'Isère.

Après une pétition des habitants en 1844[37], le conseil municipal réclame le rattachement de la commune au département du Rhône, en raison de la proximité de la ville de Lyon et pour faciliter les affaires. Par décret impérial du , la commune de Vaulx-en-Velin est rattachée en compagnie des autres communes iséroises de Bron, Vénissieux et Villeurbanne au département du Rhône[38].

Une des constantes de l'histoire de Vaulx-en-Velin est la lutte contre les inondations du Rhône et pour l'assainissement des marais. Des travaux furent entrepris au XVIIe siècle et surtout dans la deuxième moitié du XIXe siècle (construction de la digue St-Jean Villeurbanne/Vaulx, assèchement des marais).

Photographie montrant la centrale de Cusset vue depuis Vaulx-en-Velin
La centrale de Cusset vue depuis Vaulx-en-Velin.

En 1894 sont entrepris les travaux de percement du canal de Jonage, destiné à la fois à alimenter en eau l'agglomération de Lyon et, grâce à la centrale hydroélectrique de Cusset, à fournir à l'industrie une énergie abondante et bon marché[39]. Les premiers projets voient le jour dès 1874, mais en raison notamment de l'opposition de la Compagnie Générale des Eaux et de la Compagnie du Gaz de Lyon, ce n'est qu'en 1892 qu'une loi accorde une concession de 99 ans à la Société Lyonnaise des Forces Motrices du Rhône[40]. Le chantier dure cinq ans et modifie profondément la géographie de Vaulx-en-Velin en isolant le secteur de la Côte, au sud, qui représente environ un quart du territoire, du vieux village au nord. Celui-ci devient une sorte de presqu’île communiquant avec les communes voisines par six ponts construits sur le canal[41]. Le sud, traversé par le Chemin de fer de l'Est de Lyon et les routes de Crémieu et de Genas, verra s'installer dans les décennies suivantes divers établissements industriels[42]. La centrale de Cusset est mise en service en 1899 : il s'agit alors de la plus puissante centrale hydroélectrique du monde. Bien que l'essentiel de la production de l'usine soit réservé à la distribution de force motrice, Vaulx-en-Velin bénéficie comme les communes voisines de l'éclairage des particuliers[41].

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Photographie ancienne montrant le terminus du tramway à la Grande Place
Le terminus du tramway à la Grande Place

La ville est desservie dès 1903 par les tramways lyonnais de la Compagnie Lyonnaise de Tramways (CLT), puis de la compagnie des Omnibus et tramways de Lyon (OTL). La ligne porte l'indice 27 et circule entre les Cordeliers - Croix-Luizet - Vaulx en Velin.

L'usine TASE[modifier | modifier le code]

L'industrialisation à Vaulx-en-Velin commence réellement en 1923 lorsque l'entreprise Gillet achète 75 hectares de terrain dans le quartier de la Poudrette pour y implanter une usine de soie artificielle. La SASE (Soie Artificielle du Sud-Est) est attirée par la ligne ferroviaire de l'Est lyonnais, le canal, la proximité de l'usine hydroélectrique de Cusset, la présence d'une nappe phréatique abondante et pure et le relatif éloignement de Lyon[42],[43]. Autour de l'usine se construit un nouveau quartier : dès 1924 la « Petite Cité », un ensemble de 97 pavillons totalisant 297 logements est construite par l'entreprise Gillet. Deux ans plus tard est édifiée la « Grande Cité », ensemble de 20 immeubles collectifs qui comprennent 491 logements[44]. La construction de cette deuxième cité, au confort plus sommaire, introduit une division sociale entre la « Petite Cité », qui héberge ingénieurs et cadres, et la « Grande Cité » pour le reste du personnel. La société y mène une politique résolument paternaliste, construisant une école (les blouses sont fournies aux enfants du personnel), des bains-douches, des commerces, une salle de gymnastique. Elle fournit gratuitement à ses employés l'eau, le charbon, l'électricité. Les premiers curés sont également logés et payés par l'usine[45].

Depuis les années 1920[modifier | modifier le code]

Le le « Bloc ouvrier et paysan » (PCF) remporte les élections municipales : c'est la première municipalité communiste du Rhône[43]. Les communistes perdent l'élection suivante, en 1935, qui voient le retour de l'ancien maire Francis Beausoleil (1920-1929 et 1935-1941). Mais après la Seconde Guerre mondiale et jusqu'en 2014, la ville sera toujours dirigée par le Parti communiste français (ou apparenté). En 30 ans la population a été multipliée par six (1901 : 1 251 habitants ; 1931 : 8 105 habitants).

En 1955-1956 est réalisée la grande digue le long du Rhône, qui résiste à la grande crue de 1957 (la ville est depuis à l’abri des grandes inondations qui revenaient régulièrement).

Par décision interministérielle une Zone à urbaniser en priorité (ZUP) est décidée en 1963. La construction débute en 1970 : de nouveaux équipements commerciaux, sportifs, scolaires, administratifs se créent, ainsi que trois zones d'activités industrielles et une zone maraîchère. La ZUP est à l'origine d'une forte augmentation démographique (1978 : 43 791 habitants).

La presse régionale et les archives locales évoquent de premiers incidents en 1971. Les premières émeutes urbaines ont lieu en septembre 1979 dans le quartier de la Grappinière : des jeunes affrontent les forces de l'ordre et incendient des voitures[46],[47].

En 1975, l’ENTPE (École nationale des travaux publics de l'État) est transférée de Paris à Vaulx. L’ENSAL (École nationale supérieure d'architecture de Lyon) est, quant à elle, transférée d'Écully à Vaulx en 1987.

Dans les années 1990, des émeutes urbaines se produisent à intervalles réguliers. Elles sont largement relayées par la presse nationale. Le des émeutes éclatent à la suite de la mort de Thomas Claudio, un jeune motard tentant de forcer un barrage de police au Mas du Taureau[48]. Des affrontements ont lieu avec la police, des incendies sont déclenchés et le centre commercial est pillé. Le bilan financier des trois nuits d'émeute est de 80 millions de francs de dégâts matériels[49]. En , Mohamed Bahri, 18 ans, est tué par les gendarmes alors qu'il tente de forcer un barrage au volant d'une BMW volée. Trois nuits d'affrontements, coups de feu sur un commissariat et trente-trois véhicules brûlés ou endommagés. Le dimanche , dans la banlieue lyonnaise, une nuit agitée suit la mort du terroriste islamiste Khaled Kelkal. Les incidents démarrent à Vaulx-en-Velin où environ deux cents jeunes affrontent les forces de l'ordre par petits groupes, puis s'étendent au reste de la banlieue lyonnaise[50].

XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Le , Fadela Amara, secrétaire d'État chargée de la politique de la ville, présente son projet de Loi sur la banlieue au Centre culturel Charlie-Chaplin : « Espoir Banlieues - Une dynamique pour la France », séminaire animé notamment par Serge Moati.

La reconstruction urbaine se poursuit avec la destruction des immeubles du quartier Pré de l’Herpe (2010)[51].

Le Grand Lyon disparaît le , et laisse place à la collectivité territoriale de la métropole de Lyon.

Les années 2000 et 2010 enregistrent des affrontements entre forces de l'ordre et émeutiers qui se caractérisent notamment par des barricades et des voitures incendiées[52].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Vaulx-en-Velin a été gérée quasiment sans-interruption (excepté entre 1935 et 1944) par des majorités communistes de 1929[43] à . Ces majorités, dominées par le PCF, intégraient fréquemment d'autres partis de gauche. Ainsi, il était courant à Vaulx-en-Velin que le maire soit communiste et son premier adjoint socialiste. Aux élections municipales de 2008, Maurice Charrier (PCF) a été élu au premier tour avec 50,56 % des voix devant Hélène Geoffroy, PS (23,94 %), avec un taux de participation de 44 %[53]. À la suite de la démission de Maurice Charrier, Bernard Genin, premier adjoint (PCF), était élu maire le . Maurice Charrier a depuis rejoint le Parti de gauche. Aux élections municipales de 2014, Hélène Geoffroy (PS) a été élue maire au second tour devant Bernard Genin (PCF), devenant la première femme maire de cette ville.

Au premier tour de l'élection présidentielle de 2002, Jean-Marie Le Pen devançait Lionel Jospin avec respectivement 21,70 % et 18,47 % des suffrages. Au second tour, le résultat a été de 77,56 % pour Jacques Chirac (RPR) et 22,44 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), avec 74,78 % de participation[54].

Au second tour de l'élection présidentielle de 2007, 64,03 % des suffrages sont allés à Ségolène Royal et 35,97 % à Nicolas Sarkozy, contre respectivement 46,94 % et 53,06 % au niveau national, avec un taux de participation de 78,46 %. Au premier tour, Jean-Marie Le Pen obtenait à Vaulx-en-Velin un résultat un peu moins bon que dans le reste de la France (9,26 % contre 10,44 %), comme François Bayrou (16,15 % contre 18,57 %). Ségolène Royal arrivait en tête avec 39,45 % des suffrages devant Nicolas Sarkozy (21,04 %), pour un taux de participation de 78,89 %[55].

Aux élections régionales françaises de 2010, la liste conduite par Jean-Jack Queyranne (Union de la Gauche) arrivait largement en tête au second tour avec 68,17 % des suffrages, contre 15,96 % à Bruno Gollnisch (Front National) et 15,87 % à la liste de la majorité présidentielle conduite par Françoise Grossetête[56].

Administration territoriale[modifier | modifier le code]

Vaulx-en Velin a été successivement rattachée aux cantons de Villeurbanne en 1793, de Meyzieu en 1801, de La Guillotière en 1852, à nouveau de Villeurbanne en 1854, de Bron en 1964, enfin de Vaulx-en-Velin de 1982 à 2014[57].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[58]
Période Identité Étiquette Qualité
septembre 1944 mai 1953 Jean Peyri[61] PCF Mécanicien, résistant
Décédé en fonction
juin 1953 juin 1966 René Carrier[62] PCF Ouvrier, résistant FTP
Démissionnaire
juin 1966 mars 1977 Robert Many[63] PCF Charpentier
mars 1977 décembre 1985 Jean Capiévic[64] PCF Ajusteur-outilleur puis journaliste, résistant
Conseiller général de Bron (1973 → 1982)
Conseiller général de Vaulx-en-Velin (1982 → 1985)
Démissionnaire
décembre 1985 avril 2009[65] Maurice Charrier PCF puis
ADS-CAP
Conseiller général de Vaulx-en-Velin (1992 → 2004)
Vice-président du Grand Lyon (2004 → 2014)
Démissionnaire
avril 2009 mars 2014[66] Bernard Genin PCF  
mars 2014 mars 2016[67],[68] Hélène Geoffroy[69] PS Députée du Rhône (7e circ.) (2012 → 2016)
Démissionnaire à la suite de sa nomination comme secrétaire d'État
24 mars 2016 4 juillet 2017 Pierre Dussurgey[70] PS Gérant de société
4 juillet 2017 En cours Hélène Geoffroy PS Députée du Rhône (7e circ.) (2017)
6e vice-présidente du Grand Lyon (2020 →)
Réélue pour le mandat 2020-2026

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

Vaulx-en-Velin est située dans le ressort du tribunal de grande instance et de la cour d'appel de Lyon. Une des huit Maisons de justice et du droit de la cour d'appel est implantée dans la commune.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Vaulx-en-Velin est jumelée avec :

Un accord de coopération culturelle et d’amitié a été signé en avec la commune du Port (La Réunion), suivi d'échanges culturels et sportifs[74].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[75],[Note 7].

En 2021, la commune comptait 52 139 habitants[Note 8], en augmentation de 10,2 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7629619861 0451 1251 1701 1821 2331 287
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2631 3401 2601 2381 2451 2581 2511 2701 314
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2511 2351 3151 5883 7458 1247 3867 8219 630
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
12 11820 72637 86644 16044 17439 15440 30042 72648 497
2021 - - - - - - - -
52 139--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[76] puis Insee à partir de 2006[77].)
Histogramme de l'évolution démographique

La population vaudaise connaît désormais une croissance continue.

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 48,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (40,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 15,3 % la même année, alors qu'il est de 21,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 24 521 hommes pour 26 302 femmes, soit un taux de 51,75 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,92 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[78]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
0,7 
4,3 
75-89 ans
4,6 
9,6 
60-74 ans
10,9 
16,3 
45-59 ans
15,4 
19,9 
30-44 ans
20,9 
20,9 
15-29 ans
21,4 
28,7 
0-14 ans
26,0 
Pyramide des âges du département du Rhône en 2020 en pourcentage[79]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
6,1 
75-89 ans
8,2 
13 
60-74 ans
14,3 
18,4 
45-59 ans
17,8 
20,3 
30-44 ans
19,5 
21,8 
15-29 ans
20,9 
19,8 
0-14 ans
17,6 

Immigration[modifier | mod