Agdistis meridionalis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Agdistis meridionalis
Description de cette image, également commentée ci-après
Agdistis meridionalis.
Classification
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Classe Insecta
Ordre Lepidoptera
Super-famille Pterophoroidea
Famille Pterophoridae
Sous-famille Agdistinae
Genre Agdistis

Espèce

Agdistis meridionalis
(Zeller, 1847)

Synonymes

  • Adactyla meridionalis Zeller, 1847 [1]
  • Adactylus bennetii portlandica Tutt, 1906[1]
  • Agdistis clivicola Meyrick, 1928[1]
  • Agdistis delicatulella Chrétien, 1917[1]
  • Agdistis prolai Hartig, 1953[1]
  • Agdistis staticis delicatulella Chrétien, 1917[1]
  • Agdistis staticis Millière, 1876[1]
  • Agdistis tyrrhaenica Amsel, 1952[1]

Agdistis meridionalis est une espèce de lépidoptères de la famille des Pterophoridae.

Description[modifier | modifier le code]

Les imagos atteignent une envergure de 22 à 25 millimètres. Les ailes sont de couleur grise et tachetées d'écailles brunes. Il y a une tache costale subterminale et quatre taches le long du bord dorsal du pli alaire sur chaque aile antérieure. La quatrième tache est en diagonale au-dessus de la troisième. Les imagos présentent une posture de repos très caractéristique, dans laquelle les ailes étroites sont tenues obliquement vers l'avant tandis que le corps est soulevé par les longues pattes avant.

Les valves des organes génitaux masculins sont asymétriques les unes par rapport aux autres. La valve gauche est élargie devant l'apex et munie d'un édéage qui fait les deux tiers de la longueur de la valve. La valve droite est pourvue d'un appendice sacculaire et d'un édéage. Le neuvième sternum est fendu asymétriquement. L'ostium des organes génitaux féminins est légèrement bosselé. L'antre est deux fois plus long que large et se rétrécit progressivement. Le huitième tergum a une petite échancrure centrale.

Répartition[modifier | modifier le code]

Agdistis meridionalis est originaire du Paléarctique et est présent dans les îles Canaries, la Grande-Bretagne[2] et la région méditerranéenne, y compris l'Afrique du Nord. À l'est, l'aire de distribution s'étend à la Roumanie, la Grèce, Chypre et la Turquie.

Dans le sud de l'Angleterre, l'espèce habite des falaises rocheuses sèches sur lesquelles poussent des plantes alimentaires.

Comportement[modifier | modifier le code]

Les papillons volent en deux générations d'avril à septembre[2].

Parasitologie[modifier | modifier le code]

La chenille est un parasite des plantes Limonium bellidifolium, Limonium binervosum, Limonium cordatum, Limonium narbonense, Limonium obtusifolium, Limonium oleifolium, Limonium pectinatum, Limonium pontium (sv), Limonium virgatum, Limonium vulgare[3].

Systématique[modifier | modifier le code]

Le nom valide complet (avec auteur) de ce taxon est Agdistis meridionalis (Zeller, 1847)[4].

L'espèce a été initialement classée dans le genre Adactyla sous le protonyme Adactyla meridionalis Zeller, 1847[4].

Agdistis meridionalis a pour synonymes[4] :

  • Adactyla meridionalis Zeller, 1847
  • Adactylus bennetii portlandica Tutt, 1906
  • Agdistis clivicola Meyrick, 1928
  • Agdistis delicatulella Chrétien, 1917
  • Agdistis portlandica Tutt, 1906
  • Agdistis prolai Hartig, 1953
  • Agdistis staticis delicatulella Chrétien, 1917
  • Agdistis staticis var. delicatulella Chrétien, 1917
  • Agdistis staticis Millière, 1875
  • Agdistis tyrrhaenica Amsel, 1952
  • Agdistis tyrrhenica Amsel, 1951

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h MNHN & OFB [Ed]. 2003-présent. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), Site web : https://inpn.mnhn.fr, consulté le 6 juillet 2023
  2. a et b (en) Chris Manley, British and Irish Moths: Third Edition : A Photographic Guide, A Photographic Guide, , 448 p. (ISBN 9781472975218, lire en ligne), p. 160
  3. (en) « Agdistis meridionalis », sur Plant Parasites (consulté le )
  4. a b et c GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 7 juillet 2023