Mounir Satouri

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Mounir Satouri
Illustration.
Mounir Satouri en 2021
Fonctions
Député européen
En fonction depuis le
(4 ans, 9 mois et 26 jours)
Élection 26 mai 2019
Circonscription France
Législature 9e
Groupe politique Verts/ALE
Conseiller régional d'Île-de-France
Président du groupe de 2013 à 2015 et de 2016 à 2019

(11 ans, 2 mois et 30 jours)
Élection
Réélection
Président Jean-Paul Huchon
Valérie Pécresse
Groupe politique Alternative écologiste et sociale
Conseiller municipal des Mureaux

(11 ans, 2 mois et 9 jours)
Maire François Garay
Biographie
Date de naissance (48 ans)
Lieu de naissance Casablanca (Maroc)
Nationalité Française (depuis 2002)
Parti politique PS (jusqu'en 2001)
Les Verts (2001-2010)
EÉLV (depuis 2010)
Profession Consultant
Homme politique

Mounir Satouri, né le à Casablanca (Maroc), est un homme politique français.

Membre d'Europe Écologie Les Verts depuis 2001, il est conseiller municipal des Mureaux (Yvelines) de 2008 à 2019, conseiller régional d'Île-de-France de 2010 à 2021 (présidant le groupe écologiste de 2013 à 2015 et de 2016 à 2019), et député européen depuis 2019. Il est responsable de coordination au sein de l'équipe de campagne de Yannick Jadot pour l'élection présidentielle de 2022.

Situation personnelle[modifier | modifier le code]

Enfance et premiers engagements[modifier | modifier le code]

Mounir Satouri naît dans un quartier populaire de Casablanca[1]. Il grandit au Maroc, tandis que son père, qui travaille dans le BTP en France depuis les années 1960, fait des allers-retours entre les deux pays[1].

À l'âge de 15 ans, Mounir Satouri s'engage dans le mouvement de jeunesse de l'Union socialiste des forces populaires[1]. Lors d'une vaste grève des étudiants à laquelle il participe, il est emprisonné pendant quatre semaines pour trouble de l'ordre public, ce qui déclenche chez lui une « immense envie pour la liberté »[1]. À la suite de cet événement, sa famille s'installe en France[1].

Une fois installé dans les Yvelines, Mounir Satouri s'engage comme syndicaliste étudiant à l'UNEF-ID de 1995 à 1998[2]. Il devient ensuite militant associatif, notamment contre le nucléaire et pour la défense des droits de l'Homme[3].

Il est naturalisé français en 2002[1].

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Il dirige le centre social Grain de soleil à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines) de 2007 à 2014[4].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Mounir Satouri s'engage chez Les Verts en 2001 après avoir fait partie un temps du Parti socialiste. Il déclare quitter le PS quand celui-ci décide de retirer le droit de vote des étrangers de son programme[1].

En 2008, il devient élu municipal aux Mureaux[5], où il est réélu depuis[4].

Aux élections régionales de 2010, il est élu conseiller régional. Puis, il devient en 2012 président du groupe des écologistes à la suite de la nomination de Cécile Duflot au poste de ministre du Logement[2]. Il occupe cette fonction jusqu'en 2015 puis de nouveau de 2016 à 2019[4].

Aux élections législatives de 2012, il est candidat commun EELV-PS-PRG dans la neuvième circonscription des Yvelines, détenue par la droite depuis plus de 25 ans. Il obtient un score de 33,26 % au premier tour en 2012. Il obtient 43,17 % au second tour[5].

Directeur de la campagne Changeons d'air en Île-de-France pour les régionales de 2015[3], il est de nouveau élu conseiller régional en . Il devient président du groupe écologistes et apparentés à la suite du départ d'Emmanuelle Cosse, nommée ministre du Logement[6],[7].

Le , il soutient Benoît Hamon à la primaire de la gauche et appelle les écologistes à se rallier au socialiste si ce dernier gagne[8]. Le , il publie une tribune appelant Yannick Jadot à se désister au profit d'une candidature commune avec Benoît Hamon[9].

Pour les élections européennes de 2019, il est candidat en septième position sur la liste commune EELV - AEI - RPS emmenée par Yannick Jadot ; il est élu député européen[10]. La même année, il est signataire de la motion d’Éva Sas lors du congrès d'EELV[4].

En , il se rend en Syrie pour visiter le camp de réfugiés d'Al-Hol, mais l'entrée lui est refusé par les forces kurdes qui contrôlent la région[11].

En vue de l'élection présidentielle de 2022, il est responsable de coordination au sein de l'équipe de campagne de Yannick Jadot, qu'il soutient sur les réseaux sociaux à partir de début 2020[4].

Il soutient Sophie Bussière lors du congrès d'EELV de 2022. Cette dernière entend représenter un courant plutôt social-démocrate au sein du parti, sur le modèle des « réalos » des Verts allemands[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g Hanane Jazouani, « Législatives 2012 : Mounir Satouri, natif de Derb Ghalef et candidat dans les Yvelines », Yabiladi,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a et b « Mounir Satouri président des Verts d'Ile-de-France », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. a et b « Mounir Satouri », sur Le Huffington Post (consulté le )
  4. a b c d et e Diane de Fortanier et Yann Guégan, « Présidentielle 2022 : l’entourage de Yannick Jadot », sur Contexte.com, (consulté le ).
  5. a et b « Mounir Satouri — Suffrage Universel », sur wiki.suffrage-universel.be (consulté le )
  6. Daic Audouit, « Emmanuelle Cosse souhaite rester conseillère régionale d'Île-de-France », France 3 Paris Ile-de-France,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. La Gazette en Yvelines- Admin, « Île-de-France - Mounir Satouri élu à la tête des verts en Île-de-France », sur La Gazette en Yvelines, (consulté le )
  8. Etienne Baldit, « Un cadre EELV veut que Yannick Jadot se rallie à Benoît Hamon s'il gagne la primaire de la BAP - Le Lab Europe 1 », Le Lab - Europe 1,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Mounir Satouri (EELV) : "Soyons les porte-voix d'une écologie ouverte et sociale aux côtés de Hamon" - leJDD.fr », LeJDD.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. Par Propos recueillis par Virginie Wéber Le 27 mai 2019 à 15h34, « Elu au Parlement européen, Mounir Satouri va « certainement rendre (son) mandat aux Mureaux » », sur leparisien.fr, (consulté le )
  11. « Des députés français refoulés d'un camp de réfugiés », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
  12. Emilio Meslet, « EELV. Sophie Bussière L’avocate jadotiste », sur L'Humanité,

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]