Le livre d’heures

Le manuscrit enluminé

Combinaison des mots latins manus (main) et scribere (écrire), le terme manuscrit désigne un texte écrit à la main.

Le terme « miniature », issu du mot latin miniare, c’est-à-dire « enduire de minium » – un oxyde de plomb de couleur rouge, désigne, au sens large, la représentation d’un personnage ou d’une scène dans un espace indépendant du texte. Le mot « enluminure » (de la racine latine illuminare – éclairer, illuminer) définit l’ensemble des éléments décoratifs et des représentations imagées exécutés pour embellir un manuscrit.

Jusqu’au XIIe siècle, les scribes copient les manuscrits dans les établissements ecclésiastiques, comme les abbayes, où ces documents sont un support à la célébration du culte et à la méditation. Dès le XIIIe siècle, les laïcs développent leur propre marché dans un contexte d’émergence d’un nouveau public amateur de livres.

La fabrication d’un manuscrit relève d’un long procédé. Jusqu’au XIVe siècle, le texte était inscrit sur des peaux d’animaux (veau, mouton, chèvre) ou parchemins. Il faut attendre la fin du XIVe siècle pour voir apparaître en France le papier, invention chinoise transmise par les Arabes.

Afin de guider l’écriture, on trace sur chaque page des lignes verticales et horizontales. Le copiste réalise alors son travail avec une plume d’oiseau ou un roseau effilé appelé « calame ». Le texte est écrit en noir, les rubriques et titres en rouge.

Alors que le copiste s’occupe du texte, l’enlumineur peint les miniatures et les initiales ornées. Dans les marges, on réalise petites scènes et drôleries.

Les cahiers (pages assemblées entre elle) sont ensuite cousus ensemble, des plats de bois sont parfois fixés sur les nerfs de couture et l’ensemble est protégé par une couverture de peaux (truie, chèvre, mouton…). Les livres précieux de culte peuvent même être dotés de reliures ornées d’ivoires et d’orfèvrerie.

Le livre d’heures

Livre liturgique des fidèles catholiques laïcs, il permet de suivre la liturgie des Heures (Matines, Laudes, Vêpres…)

Ce recueil de prières liées aux heures de la journée comprend généralement un calendrier pour suivre l’évolution de la liturgie tout au long de l’année mais aussi des psaumes (textes poétiques à plusieurs versets), les évangiles (textes racontant l’enfance et l’enseignement de Jésus Christ) et des offices (messes) particuliers.

Il s’agit du type le plus courant en matière d’ouvrage médiéval illuminé (bien que tous ne soient pas décorés). Les livres d’heures sont donc une source importante de documentation sur la vie et la chrétienté à la fin du Moyen Âge.

Les premiers livres liturgiques des laïcs apparaissent pour la première fois en France dans le courant du XIIIe siècle. Ils remplacent ce que l’on appelait, au Haut Moyen Âge, les « psautiers ». C’est au cours du XVIe siècle qu’ils atteignent le sommet de leur popularité au sein de la société.

D’abord cantonné aux textes liés aux heures canoniales, leur texte s’enrichit de nouveaux éléments :

– l’office des morts : ensemble de prières commémorant les morts,

– le petit office de la Vierge : ensemble de prières dédié à Marie,

– les sept psaumes pénitentiels : sélection de psaumes effectués par Saint-Augustin,

– la litanie des saints : série d’invocation de saints et du Christ.

Le calendrier sert à indiquer les principales fêtes et saints du jour.

Très souvent, le livre d’heures s’achève par des prières à l’attention de certains saints.

Toutefois, aucun livre d’heures n’est identique à l’autre puisque le commanditaire peut faire ses propres choix, notamment concernant les offices.

Le livre d’heures à Beauvais

Le livre d’heure présenté lors de cette première session « un mois, une œuvre » date du XVe siècle. Il s’agit de l’un des deux manuscrits les plus anciens des médiathèques du Beauvaisis.

En 1940, alors que la bibliothèque municipale installée dans l’Hôtel de Ville est bombardée, il fait partie des ouvrages protégés et cachés.

Il répond aux différents caractéristiques développées ci-dessus.

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Première séance « Un Mois, une oeuvre »

Chaque mois, un bibliothécaire vous invite à découvrir un document ancien ou rare sous un angle original à la médiathèque du centre-ville.

Samedi 5 octobre 2013, à 15h30,  découvrez un manuscrit enluminé : le Livre d’heures du XVème siècle.

Beauvais Autrefois

La médiathèque du centre-ville possède un fonds patrimonial d’une grande diversité. Ces collections provenant de confiscations révolutionnaires ou de dons de particuliers, regroupent des manuscrits, des gravures, des livres aux reliures précieuses ou d’artistes contemporains et des cartes postales anciennes.

Pour des raisons de conservation, ces documents s’exposent rarement au grand jour.A l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine 2013, les bibliothécaires ont choisi de faire connaître la collection de cartes postales anciennes en présentant une série d’agrandissements inédits.

Témoignage du passé, cet ensemble raconte l’évolution de la ville de Beauvais et l’histoire de ses habitants. Fêtes et célébrations locales, sites emblématiques, portraits de Beauvaisiens et scènes de vie quotidienne s’assemblent pour donner au visiteur une vision de la ville telle qu’elle était pendant la première moitié du XXe siècle.

Les cartes postales exposées traduisent bien l’atmosphère de début de siècle commune aux villes de province de l’époque, mais elles rendent également compte du contexte local en illustrant les coutumes, festivités et transformations urbaines propres au territoire (Fêtes Jeanne Hachette, Manufacture Nationale de la Tapisserie…)

En écho à ces vues anciennes de la ville, découvrez ensuite des images contemporaines de Beauvais en visitant l’exposition Espaces Partagés installée dans la galerie d’exposition de la médiathèque. Durant plusieurs mois, l’artiste Hortense Soichet est partie à la rencontre d’habitants des quartiers Argentine et Saint-Lucien. Elle a photographié leurs intérieurs et recueilli leurs témoignages pour cette exposition.

Vue de nuit

Vue de nuit

Vue de nuit

Vue de nuit

Éducation

L’enseignement à Beauvais connaît son plus grand bouleversement lorsque le contexte politique et religieux change dans la ville. Les lois de 1881 et 1882 provoquent de grandes transformations. Elles rendent l’école gratuite, l’instruction obligatoire et l’enseignement public laïc. La loi du 9 décembre 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État prolonge ces évolutions.

Le paysage scolaire beauvaisien est lourdement modifié. L’institut agricole ferme ses portes et ses locaux sont vendus fin 1905. L’architecte F. Bordez, conseiller municipal de Beauvais, réalise l’école pour filles de Marissel en 1907-1908. C’est le premier édifice décoré de frises de céramique du potier Gréber.

Le collège Jeanne Hachette, à l’étroit rue des Jacobins, dans les locaux du collège de Beauvais, déménage dans le grand séminaire, aujourd’hui boulevard Amyot-d’Inville. C’est la nouvelle municipalité (parti radical) de Cyprien Desgroux qui est à l’origine de ce transfert, en 1909 et de la transformation de l’établissement en lycée.

En 1909 et jusqu’en 1920 (avec l’interruption de 1914-1918), Cyprien Desgroux propose un nouveau plan de création scolaire : les locaux abandonnés rue des Jacobins deviennent l’école professionnelle supérieure. Les écoles Victor Duruy, Clémence Royer et Jean Macé sont, à leur tour, construites.

La fête de l’école (devenue fête des fleurs et de l’enseignement en 1910) est instaurée en 1907, dans la continuité de la loi sur la laïcité. Elle a lieu le dimanche précédant les fêtes Jeanne Hachette.

Lycée Jeanne Hachette

Lycée Jeanne Hachette

École Normale d'Instituteurs

École Normale d’Instituteurs

Fête des Fleurs

Fête des Fleurs

Institut agricole international de Beauvais

Institut agricole international de Beauvais

Institut agricole international de Beauvais

Institut agricole international de Beauvais

Institution du St-Esprit

Institution du St-Esprit

Institution du St-Esprit

Institution du St-Esprit

Lycée Félix-Faure

Lycée Félix-Faure

Lycée Félix-Faure

Lycée Félix-Faure

École Primaire Supérieure Professionnelle

École Primaire Supérieure Professionnelle

Fêtes et célébrations

Comme de nombreuses villes provinciales au XXe siècle, Beauvais connaît une vraie dynamique autour des fêtes et autres célébrations. Liés à l’histoire locale, au contexte politique ou bien simplement populaires, les événements rassemblant les Beauvaisiens ne manquent pas.

C’est dans la première moitié du XXe siècle que les fêtes Jeanne Hachette adoptent leur déroulé définitif. En 1920, le cortège religieux retrouve sa place dans le défilé. Puis en 1921 et 1922, un cortège historique et un cortège corporatif s’ajoutent. Les années suivantes, le syndicat d’initiative reprend l’organisation et programme une représentation d’acrobates. Enfin, en 1933, on établit la foire dite de Saint Angadrême pendant la durée des fêtes.

Pour la fête nationale du 14 juillet, les militaires installés dans les casernes se rassemblent sur la place Jeanne Hachette, devant la foule venue nombreuse. Les ensembles de musique sont également présents et rythment la cérémonie.

Différents concours de musique ont lieu entre 1989 et 1911. Une dizaine de sociétés musicales est implantées dans la ville et participe aux différents événements. Pendant les concerts d’été, elles investissent le kiosque de la place du Jeu de Paume.

Les courses cyclistes en ville sont également des moments forts à Beauvais. Parallèlement, un vélodrome accueille aussi des compétitions.

Les rassemblement d’érudits et de sociétés savantes sont aussi courants. Par exemple, le congrès préhistorique de France est accueilli dans la commune.

14 juillet

14 juillet

Cavalcade de Voisinlieu

Cavalcade de Voisinlieu

Concours de musique

Concours de musique

Congrès archéologique

Congrès archéologique

Courses cyclistes

Courses cyclistes

Courses cyclistes

Courses cyclistes

Mi-Carême

Mi-Carême

Fêtes Jeanne Hachette

Fêtes Jeanne Hachette

Fêtes Jeanne Hachette

Fêtes Jeanne Hachette

Industrie et savoir-faire

La présence de l’eau sur le territoire est un atout pour le développement d’activités diverses, comme la tannerie mais, surtout, pour l’industrie textile. On y travaille toutes sortes de laines, y compris les plus fines importées d’Angleterre. Les corporations s’enrichissent de corps de métiers de plus en plus diversifiés : teinturiers, finisseurs, tondeurs, apprêteurs… Les différents maires de la ville sont, la plupart du temps, issus du cercle étroit de ces négociants. Dès la fin du XIIe siècle, Beauvais est une commune riche grâce à la production et au commerce de draps. Les produits sont exportés en France, jusqu’aux marchés méditerranéens et la ville acquiert une renommée internationale. De même, la notoriété du territoire passe par la Manufacture royale de tapisserie qui, par la volonté de Colbert, devient, avec les Gobelins à Paris, un atout pour contrer les importations étrangères.

A la fin du XVIIIe siècle, la ville connaît un certain déclin puisqu’elle se concentre sur ces activités sans se préoccuper du potentiel apporté par le développement industriel. Le chemin de fer ne s’implante que tardivement, sans un nœud ferroviaire important dans un premier temps. Il faut attendre la fin du XIXe siècle pour voir apparaître les grandes usines et l’abandon progressif de la force hydraulique. En ce début du XXe siècle, cinq usines de textile, de brosserie-tabletterie et de céramique architecturale apportent un dynamisme bienvenu. Les nouveaux acteurs économiques, grandes figures de l’industrie beauvaisienne, tels que Alphonse et Emile Dupont, François Alavoine, Joseph Communeau, se regroupent en une chambre de commerce.

L’Entredeuxguerre et le développement des nouvelles techniques ont permis à l’industrie locale de gagner en dynamisme, jusqu’à la seconde guerre mondiale.

Cité ouvrière faubourg Saint-Jean

Cité ouvrière faubourg Saint-Jean

Usine Dupont

Usine Dupont

Usine Dupont

Usine Dupont

Usine Lainé

Usine Lainé

Usine Lainé

Usine Lainé

Manufacture nationale de tapisserie

Manufacture nationale de tapisserie

Avant la reconstruction

Avant les bombardements de 1940, Beauvais est une ville aux rues étroites où s’enchaînent des maisons anciennes à encorbellement, notamment du XVème siècle.

Au XVIIe siècle, la trame de la ville se fixe peu à peu.

A la fin du XIXe siècle, la ville s’ouvre avec l’aménagement des boulevards à l’emplacement de l’ancienne enceinte médiévale. D’importants édifices publics sont élevés. Alors que le mouvement d’urbanisation se poursuit hors du centre-ville, un nouvel élément est introduit dans l’architecture : la céramique, dont Beauvais est producteur et grand exportateur. Maisons de style anglais, villas à l’architecture d’inspiration balnéaire, façades dans la mouvance des styles Art Nouveau, puis Art déco, ponctuent les boulevards.

Les années 1920 voient naître le logement social sur le rebord de la colline Saint-Jean. A cette époque, les quartiers Marissel, Saint-Lucien/Notre-Dame, Saint-Just des Marais et Voisinlieu sont encore des villages. Quant à lui, le centre-ville ne connaît pas de grandes transformations et reste le « cœur historique » de Beauvais. Il sera détruit à 80 % par les bombardements.

Ancien Musée

Ancien Musée

Abbaye Saint-Symphorien

Abbaye Saint-Symphorien

Vue prise depuis le Palais de Justice

Vue prise depuis le Palais de Justice

Place Jeanne Hachette

Place Jeanne Hachette

Pont de Paris

Pont de Paris

Boulevard du Palais

Boulevard du Palais

Franc-Marché

Franc-Marché

Hôtel de Ville, salle du Conseil

Hôtel de Ville, salle du Conseil

Hôtel Dieu

Hôtel Dieu

Marché

Marché

Marissel

Marissel

Tour Saint-Lucien

Tour Saint-Lucien

Place du Jeu de Paume

Place du Jeu de Paume

Place Jeanne Hachette

Place Jeanne Hachette

Porte de Bresles

Porte de Bresles

Poste

Poste

Rue de la Madeleine

Rue de la Madeleine

Saint-Just-des-Marais

Saint-Just-des-Marais

Voisinlieu

Voisinlieu

Vie militaire et guerres

A Beauvais, la vie militaire prend place entre les casernes Watrin « 51e R.I. » (boulevard Saint-Jean) et Agel (plateau Saint-Jean). Watrin est le siège du groupement de la gendarmerie nationale de l’Oise. La caserne Agel est construite en 1914 et porte le nom du lieutenant-colonel André Agel, chef de bataillon au sein du 251ème Régiment d’Infanterie de Beauvais. Hôpital militaire entre 1914 et 1918, elle sert de prison au cours de la Seconde Guerre mondiale. Pendant l’Occupation allemande, des résistants y ont été incarcérés avant d’être déportés.

Durant la Première Guerre mondiale, Beauvais vit l’existence d’une ville de l’arrière, proche du front et soumise aux aléas d’un ravitaillement irrégulier. En mars 1918, l’Hôtel de Ville devient le Quartier Général du Général Foch. Ce dernier se voit alors confier le commandement suprême des armées alliées par les gouvernements français, anglais et américain.

Début juin 1940, la ville est attaquée par la Luftwaffe. Les bombardements provoquent un gigantesque incendie. Sa propagation est favorisée par les spécificités de l’habitat traditionnel de Beauvais, alors constitué de maisons à pans de bois et torchis. L’actuel centre-ville, soit 80 % de la ville de l’époque, est détruit.

Caserne Taupin

Caserne Taupin

Caserne Watrin

Caserne Watrin

Caserne Watrin

Caserne Watrin

Vie militaire

Vie militaire

Vie militaire

Vie militaire

Vie militaire

Vie militaire

Vie militaire

Vie militaire

Guerre 1914-1918

Guerre 1914-1918

Bombardements 1918

Bombardements 1918

Bombardements 1918

Bombardements 1918

Général Foch

Général Foch

Secours aux blessés

Secours aux blessés

Charles Commessy

Eugène–Eloi Commessy, dit Charles Commessy, naît le 11 avril 1856 à Blacourt, petit bourg à 20 kilomètres de Beauvais, dans le canton du Coudray-Saint-Germer. Son père, Narcisse Commessy, est maréchal-ferrant. Charles et son frère Louis Armand Elie, dit Elie, grandissent dans un milieu rural.

Après des études à l’école communale de Blacourt, Charles les poursuit à Beauvais, où, le 27 septembre 1875, il est nommé instituteur adjoint à l’école Sainte-Marguerite, ce qui l’exempte du service militaire. Le 21 septembre 1877, il obtient son brevet supérieur et est nommé instituteur à l’école communale de Candor dans le Noyonnais avant d’arriver à Lalandelle en septembre 1878.

En 1879, il se marie avec Rosalie Hortense Grizel, âgée de 19 ans. Ils ont quatre filles, toutes décédées en bas-âge.

En 1882, Charles est muté à Allonne où il devient directeur de l’école communale en 1883 et occupe ce poste jusqu’à sa retraite en 1913, à 57 ans. Il s’installe à Voisinlieu en 1913 et y demeure jusqu’à sa mort en 1941.

Charles Commessy est, en son temps, un anti-conformiste. De ses clichés, la lecture de journaux, ou des témoignages familiaux, se dessine une orientation anarchiste puis sans doute socialiste. Il s’intéresse essentiellement aux « petits gens », paysans au travail, artisans de villages ou mendiants.

Érudit, il s’intéresse à l’histoire d’Allonne où il effectue en 1885, en tant que secrétaire de mairie, un inventaire des archives de la commune. A partir de 1902, il est membre de la Société académique d’archéologie, sciences et arts du département de l’Oise. En 1905-1906, il devient membre de la Société d’études historiques et scientifiques de l’Oise.

Il a laissé deux manuscrits : le premier conservé aux Archives départementales de l’Oise est consacré à l’histoire d’Allonne et de ses hameaux. Le second s’attache plus spécifiquement à Voisinlieu.

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Un mois, une oeuvre

Manuscrits enluminés, cartes postales, gravures ou reliures… Chaque mois, un bibliothécaire vous invite à découvrir un document ancien ou rare sous un angle original à la médiathèque du centre-ville.

Voici le détail des prochaines séances:

Samedi 5 octobre 2013 à 15h30 – Manuscrit enluminé : Le livre d’heures, XVe siècle.
Bréviaire ou livre liturgique des laïcs, ce livre des heures du XVème recueille offices et prières. Manuscrit le plus richement orné de la médiathèque, ses enluminures et miniatures, rehaussées d’or fin, témoignent du côté exceptionnel de ces trésors écrits.

Un mois, une oeuvre

Manuscrit enluminé

Samedi 16 novembre 2013 à 15h30 – Livres d’artistes

En novembre, la médiathèque du centre-ville accueille l’exposition Un an dans l’atelier Livres d’artistes de l’Ecole d’art du Beauvaisis. Cette exposition présente une sélection des travaux réalisés par les élèves de cet atelier encadré par Sophie Goullieux. Elle nous amène à voir le livre autrement, plus comme œuvre que comme document.

A cette occasion, la séance d’Un mois, une œuvre sera consacrée au livre Le monde de l’art n’est pas le monde du pardon, de René CHAR (Paris, Maeght, 1974). Ce livre d’artiste, en feuilles, met en dialogue des textes de René Char, publiés entre 1934 et 1972, avec des reproductions de peintures, dessins, gravures et lithographies d’artistes comme Paul KLEE, KANDINSKY, MATISSE ou MIRO.

Le Monde de l'art n'est pas le monde du Pardon, René Char

Le Monde de l’art n’est pas le monde du Pardon, René Char

Samedi 14 décembre 2013 à 15h30 – Ensemble de gravures sur Beauvais

Les fonds de la médiathèque concentrent une collection de gravures imprimées sur papier, traces de l’évolution de la ville. A découvrir absolument !