Le Bureau des droits de l’homme de l’ONU s’est préoccupé, vendredi, des informations faisant état de femmes iraniennes violemment chassées des rues par la police dans le cadre de la répression concernant le port du hijab.
Suite à des informations faisant état de frappes israéliennes présumées en Iran près d’une centrale nucléaire vendredi matin, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a lancé un nouvel appel à toutes les parties pour « arrêter le dangereux cycle de représailles au Moyen-Orient ».
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Présentation : Cristina Silveiro
« Le Moyen-Orient est au bord du gouffre », a prévenu le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité, dimanche après-midi, consacrée à l'attaque de l'Iran contre Israël la veille.
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a condamné samedi « la grave escalade que représente l’attaque à grande échelle lancée ce soir contre Israël par la République islamique d’Iran ».
![Une jeune fille portant le hijab en Iran passe en courant devant une peinture murale indiquant, en persan, "Dieu aime les enfants qui disent leur 'namaz' [prières]". ( Archive)](https://global.unitednations.entermediadb.net/assets/mediadb/services/module/asset/downloads/preset/16-08-2019_UNICEF-UNI125824_IranianGirl.jpg/image350x235cropped.jpg "Une jeune fille portant le hijab en Iran passe en courant devant une peinture murale indiquant, en persan, \"Dieu aime les enfants qui disent leur 'namaz' [prières]\". ( Archive)")
La répression se poursuit en Iran alors que l’attention du monde est tournée ailleurs, ont souligné lundi des enquêteurs de l’ONU.
Les violations des droits de l’homme commises par le régime iranien lors de la répression brutale des manifestations en 2022 constituent des crimes contre l’humanité, a déclaré vendredi une mission d’enquête des Nations Unies.
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a condamné fermement mercredi l'attentat ayant visé une cérémonie commémorative dans la ville de Kerman, en République islamique d'Iran, qui aurait tué plus de 100 personnes et en aurait blessé de nombreuses autres.
« La liberté d'expression, la liberté de manifestation, la liberté d’association sont des libertés qui sont en danger, quel que soit le pays, le continent ou l’état de développement de la démocratie ».
C’est le « bilan commun » qui ressort de la 139e session du Comité des droits de l’homme qui a clôturé ses travaux, ce vendredi.
Les Etats-Unis, l’Iran et le Venezuela figuraient parmi les 6 pays examinés sur la mise en œuvre du Pacte relatif aux droits civils et politiques.
