Décathlon City ouvrira en novembre sur 700 m² et emploiera quinze personnes dont six à temps complet.
Avec l’arrivée de Decathlon City et de Subdued en novembre, les rez-de-chaussée commerciaux du quartier Grolée-Carnot seront quasiment complets. Le gestionnaire souhaite maintenant avoir une stratégie pour la rue de la République.
Le Hard Rock Café, qui a été la première enseigne à ouvrir ses portes dans le quartier Grolée-Carnot nouvelle formule il y a deux ans, se porte bien. « Nous réalisons 4,8 millions d’euros de chiffre d’affaires sur un an quand notre business plan prévoyait 4,75 millions », se réjouit Mathieu Cochard, l’un des patrons de l’établissement. Depuis cette ouverture, les arrivées se sont multipliées puisque 21 autres boutiques ont vu le jour. Deux autres débarqueront en novembre (Decathlon City et les vêtements pour ados Subdued) et il ne restera alors qu’un seul emplacement libre. « Nous avons investi 21 millions d’euros pour aménager 1.700 m² de commerces », rappelle Maylis Dabat, directrice de l’asset management pour Firce Capital.
Une vue plus globale avec la rue de la République
« Les cellules sont très larges, les façades ont été refaites pour plus de cohérence esthétique, la Métropole a travaillé à la requalification des espaces publics et des cheminements », se félicite-t-elle. « Au regard de ce succès, nous sommes désormais chargés de l’asset management de 50 % de la rue de la République (NDLR : propriété du fonds souverain d’Abu Dhabi comme les commerces Grolée-Carnot) ».
Attirer de grandes marques internationales iconiques
Ceci explique la création il y a quelques mois de la marque « République Grolée-Carnot », destinée à faire du quartier une destination shopping à part entière. A ce titre, Maylis Dabat annonce travailler au renouvellement de l’offre commerciale globale. « Il y a d’une part des enseignes qui cherchent à partir et d’autre part des secteurs d’activité sous-représentés en Presqu’île. Nous allons profiter de tout cela pour attirer de grandes marques internationales iconiques » explique-t-elle sans plus de précision. En attendant, Firce Capital travaille à rendre le quartier plus vivant avec des œuvres éphémères ou des animations.
Un quartier qui revient de loin
Au centre d’un imbroglio immobilier et financier à la fin des années 2000 et vidé à l’époque de ses commerces, le quartier Grolée-Carnot avait connu une première tentative avortée de reconquête commerciale dans le domaine du luxe. « Nous avons choisi quant à nous de nous positionner entre le luxe et le mass market de la rue de République », commente Maylis Dabat. Une stratégie visiblement payante.