Fort Saint-Jean (Lyon)

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Fort Saint-Jean
Fort Maupetit
Image illustrative de l’article Fort Saint-Jean (Lyon)
Vue du fort de nuit,
depuis le quai Arloing en rive droite de la Saône

Lieu Lyon
Fait partie de la première ceinture de Lyon
Type d’ouvrage Fort
Construction 1834
Contrôlé par Drapeau de la France France
Garnison École nationale des contrôleurs des finances publiques
Coordonnées 45° 46′ 14,08″ nord, 4° 48′ 54,37″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fort Saint-Jean Fort Maupetit
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
(Voir situation sur carte : métropole de Lyon)
Fort Saint-Jean Fort Maupetit
Géolocalisation sur la carte : Lyon
(Voir situation sur carte : Lyon)
Fort Saint-Jean Fort Maupetit

Le fort Saint-Jean et à l'origine bastion Saint-Jean est un fort situé dans le 1er arrondissement de Lyon en rive gauche (côté Est) de la Saône. Il fait partie de la première ceinture de Lyon.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le fort n'est, au départ, qu'un bastion construit en tant que composant de l'enceinte de la Croix-Rousse, au début du XVIe siècle, afin de protéger la ville du duché de Savoie.

En 1639 est construite la porte d'Halincourt, ou porte nord de Lyon[1] : « En 1639, le marquis d’Halincourt, alors gouverneur de Lyon, fait en effet pratiquer une porte au droit du fort Saint-Jean […] »[2]. Elle bloque le quai au coin du fort Saint-Jean.

Le fort n'est achevé qu'au XVIIIe siècle. La construction des bâtiments actuels commence en 1834. Le fort Saint-Jean a une superficie de 17 000 m2 et domine la Saône par une dénivellation de 40 m (au sommet de ses murs).

En 1932, le Service de santé des armées en fait sa pharmacie régionale.

Le , alors que Lyon est occupé par les Allemands, un groupe de volontaires s'y réunit afin d'empêcher l'occupant de détruire les ponts de la Saône.

En 1984, le fort est occupé par le service vétérinaire des armées.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Réhabilité en 2001 par l'architecte Pierre Vurpas, le fort Saint-Jean abrite depuis 2004 l'École nationale du Trésor public (ENT) devenue l'École nationale des finances publiques (ENFiP) par arrêté du , où sont formés les contrôleurs des finances publiques. Il accueille également occasionnellement des manifestations culturelles.

Vue du fort depuis le pont Kœnig,
avec le quai Saint-Vincent devant

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Quai Saint-Vincent », sur ruesdelyon.net (consulté le ).
  2. Combe 2007, Deuxième partie > chap. 2 > section II.1.b : « L’aménagement de la rive gauche et les premiers quais de la Saône (1605-1649) ».

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Combe 2007] Claire Combe, La ville endormie ? Le risque d’inondation à Lyon — Approche géohistorique et systémique du risque de crue en milieu urbain et périurbain (thèse de doctorat en Géographie, aménagement et urbanisme), Université Lumière Lyon 2, , sur theses.univ-lyon2.fr (présentation en ligne, lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • [Dallemagne & Fessy 2006] François Dallemagne et Georges Fessy, Les défenses de Lyon, Éditions Lyonnaises d'Art et d'Histoire, (ISBN 2-84147-177-2).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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