PCCW

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PCCW
illustration de PCCW

Création 1999
Forme juridique Société ouverte à responsabilité limitéeVoir et modifier les données sur Wikidata
Action SEHK 8
Siège social Drapeau de Hong Kong Hong Kong
Direction Richard Li
Activité Technologies de l'information et de la communication
Produits Téléphonie fixeVoir et modifier les données sur Wikidata
Société mère Pacific Century Group
Filiales PCCW-HKT Telephone (d) (depuis )
Hong Kong Telecom (en)
Hong Kong Television Entertainment Company (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 22 800 (2020)
Site web pccw.com

Chiffre d'affaires comptes récents non disponibles
Société précédente Tricom Holdings Limited (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

PCCW (précédemment appelé Pacific Century CyberWorks Limited) est une entreprise hong-kongaise spécialisé dans les services de télécommunications.

La société est actionnaire principal de la société HKT Limited, opérateur de télécommunications, et de Pacific Century Premium Developments Limited. Au début des années 2000, elle est présente sur le secteur du jeu vidéo en prenant le contrôle de Jaleco.

Historique[modifier | modifier le code]

L'entreprise est créée en 1999 par Richard Li, fils de l'industriel milliardaire Li Ka-shing opérant déjà dans la télécommunication. En , la jeune entreprise prend le contrôle de Hong Kong Telecom (HKT Limited), l'opérateur de télécommunications du pays, en rachetant 54 % des parts pour 38 milliards de dollars au groupe britannique Cable & Wireless[1],[2].

Le , PCCW rachète la société de jeux vidéo Jaleco, rebaptisée PCCW Japon, afin de développer son activité au Japon. Le groupe entreprend une restructuration, fermant la division arcade de Jaleco et les autres départements non rentables afin de se concentrer sur les jeux vidéo pour consoles de sixième génération. Moins de cinq ans après son acquisition, en , PCCW revend Jaleco[3].

Dans le même temps, entre 2000 et 2001, la société est rapidement en difficulté, frappée par la bulle Internet. Richard Li est accusé d'avoir falsifier sa biographie, prétendant avoir obtenu un diplôme de l'Université Stanford, alors qu'il a en réalité arrêté sa formation avant la fin. L'entreprise se met en retrait de ses activités Internet, accusant une perte de 16,5 milliards de dollars en 2011[1],[4].

En , le groupe propose à Orange de racheter 49 % de Dailymotion. Le gouvernement Manuel Valls (2) s'y oppose, préférant un acteur français ou européen. Le , PCCW met un terme aux négociations : « La volonté exprimée du gouvernement français de favoriser la recherche d'une solution européenne décourage la participation d'entreprises internationales »[5],[6].

Activités[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Ilaria Maria Sala, « A Hongkong, la chute de Richard Li est aussi rapide que le fut son ascension », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Valérie Brunschwig, « Le milliardaire Richard Li s'offre l'opérateur de télécoms de Hongkong », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (en) « PCCW offloads gaming business », sur South China Morning Post, (consulté le )
  4. (en) « Richard Li admits Stanford degree claims a mistake », sur South China Morning Post, (consulté le )
  5. « Dailymotion : le groupe Vivendi fait une offre de rachat », sur francetvinfo.fr, .
  6. AFP, « Dailymotion: le hongkongais PCCW renonce au rachat de la plate-forme », sur lexpress.fr, .