Des effets indésirables graves de l’épilation à la lumière pulsée

L’examen médicolégal, réalisé un mois et demi après la séance d’épilation, montre la présence sur la face antérieure des jambes d’un réseau de cicatrices verticales blanchâtres ainsi que deux cicatrices brunâtres. Celo E, et al. Arch Leg Med. Mars 2024.

C’est l’histoire d’une femme de 47 ans victime de brûlures survenues à la suite d’une séance d’épilation à la lumière pulsée dans un centre esthétique. Cette patiente a été examinée, sur réquisition, dans le service de médecine légale du CHU d’Angers après un dépôt de plainte.

Les instituts spécialisés dans l’épilation et la médecine esthétique sont en plein essor depuis les années 2000. En Europe, en 2024, le marché des services d’épilation IPL (Lumière pulsée intense) est estimé à 120 millions d’euros, dont 49,8 millions pour les cliniques/salons de beauté et centres esthétiques, 32,7 millions pour les cliniques de dermatologie et 38,2 millions pour d’autres utilisateurs finaux.

Évolution de la jurisprudence

En France, les méthodes d’épilation à la lumière pulsée, qui étaient à l’origine réservées aux médecins exclusivement, en vertu de l’article 2 de l’arrêté du 6 janvier 1962, ont connu une évolution de leur cadre juridique.

En effet, la jurisprudence relative à cette technique a changé en novembre 2019, un arrêt du Conseil d’État jugeant que les dispositions de l’arrêté de 1962 étaient contraires aux libertés d’établissement et de prestation de services garanties par le droit de l’Union européenne. Cette abrogation était motivée par le fait que des appareils à lumière pulsée étaient commercialisés en vente libre et que les effets indésirables, pourtant fréquemment décrits, n’étaient pas une raison valable pour restreindre l’utilisation de cette technique aux seuls médecins.

En médecine, la lumière pulsée est principalement utilisée dans le traitement des lésions vasculaires bénignes (notamment des télangiectasies, qui sont des dilatations capillaires), des lésions hyperpigmentées, de la rosacée (maladie chronique caractérisée par une atteinte des petits vaisseaux sanguins du visage) et dans l’acné modérée inflammatoire. En esthétique, cette technique est utilisée dans l’épilation.

Brûlures sur la face antérieure des jambes

Mais revenons au cas de cette quadragénaire, qui a porté plainte contre un centre d’épilation. Elle déclare avoir subi des brûlures sur la face antérieure des jambes lors de sa quatrième séance, environ deux semaines après son retour de vacances.

D’après ses dires, ses jambes sont devenues rouges et douloureuses le soir même de la séance. Le lendemain, elle a éprouvé de fortes douleurs, de type brûlures et démangeaisons, qui ont persisté pendant deux semaines, entraînant des difficultés à dormir et à s’habiller les deux premiers jours. Elle a aussi mentionné la présence de « cloques ».

Quatre jours après la séance, elle a consulté son médecin traitant en raison de douleurs persistantes. Le praticien, qui a constaté des brûlures étendues du premier degré sur la face antérieure des jambes, lui a alors prescrit deux arrêts de travail d’une durée cumulée de cinq jours, une pommade antibiotique, de l’acide hyaluronique pour accélérer la cicatrisation, ainsi qu’un antalgique.

Une semaine après la séance, cette patiente a consulté un dermatologue qui a observé des zones rectangulaires. Celles-ci s’étendaient des genoux jusqu’aux chevilles, sur la face antérieure des deux jambes, ainsi que dans les creux poplités, situés derrière les genoux.

Sur réquisition, Emeline Celo et ses collègues du service de médecine légale du CHU d’Angers ont réalisé un examen un mois et demi après la séance d’épilation. Celui-ci a permis de montrer la présence d’un « ensemble de cicatrices blanchâtres en bandes verticales mesurant environ un centimètre de large, sur une zone s’étendant sur la face antérieure des genoux jusqu’au tiers inférieur des jambes et deux cicatrices brunâtres à la face antérieure de la jambe droite, chez une femme présentant une peau mate (phototype cutané de type 3). Aucune gêne fonctionnelle n’était constatée le jour de l’examen », déclarent-ils dans une publication en ligne le 29 mars 2024 dans la revue Archives of Legal Medicine.

Ces médecins en ont conclu que « les cicatrices constatées étaient compatibles avec des brûlures du second degré superficiel ayant pu être provoquées par la lumière pulsée et ayant nécessité un avis spécialisé et des soins pendant un mois ». Afin de bien insister sur l’aspect zébré des jambes de la patiente, ils ont intitulé leur article : « Une histoire d’épilation qui rend zèbre ».

Une technique ciblant la mélanine

Rappelons que l’épilation à lumière pulsée est une technique qui repose sur le principe de photothermolyse sélective. Elle utilise des lampes flash à impulsion qui émettent une lumière polychromatique à grande longueur d’onde dans la plage de 500 à 1 200 nm.

L’énergie lumineuse est absorbée par la mélanine, puis convertie en chaleur qui va brûler le poil et le détruire sans endommager les tissus cutanés avoisinants. La cible de la lumière pulsée, dénommée chromophore, est donc la mélanine, pigment présent dans la peau et qui se trouve principalement dans les bulbes des poils. Il est possible de régler des paramètres tels que la longueur d’onde et la durée des impulsions.

Comme le rappellent les auteurs, « l’une des principales problématiques dans l’utilisation de cette technique repose sur le fait que de la mélanine est également présente dans l’épiderme, ce qui peut donc être à l’origine de dommages de l’épiderme », et ce d’autant plus que la peau est foncée ou bronzée. Selon le sujet, des ajustements sont donc nécessaires pour limiter les dommages à l’épiderme, notamment en modifiant la longueur d’onde et en adaptant la durée des impulsions lumineuses. Le choix et le contrôle des paramètres sont donc essentiels.

Si la majorité des effets indésirables observés pendant et après une épilation en lumière pulsée sont minimes et transitoires (douleur au cours de la séance, soulagée par l’application de froid pendant et après), il n’en demeure pas moins que des conséquences potentiellement graves, heureusement rares, peuvent se produire lorsque certaines précautions ne sont pas respectées par le personnel du centre esthétique.

Des précautions indispensables

Avant toute chose, il est essentiel de délivrer à la clientèle une information claire et complète, tant à l’oral qu’à l’écrit, et d’obtenir un consentement exprimé par écrit. Il est aussi important de déterminer le phototype cutané de la personne, autrement dit de savoir si elle a une peau claire ou mate, une peau foncée correspondant à un phénotype V. En effet, à couleur égale, une peau claire bronzée réagit davantage qu’une peau mate qui n’a pas bronzé. Il importe également d’éviter une exposition au soleil environ deux semaines avant et huit semaines après la séance d’épilation.

Pour éviter les brûlures, les paramètres de l’appareil doivent donc être adaptés selon la personne à chaque séance, et pendant la séance si une réaction cutanée se produit.

S’appuyant sur certaines publications, les médecins angevins citent quelques contre-indications à la photoépilation, telles que le fait d’être atteint de psoriasis, de vitiligo, de suivre un traitement médicamenteux photosensibilisant. Ces traitements par voie générale (comme des anticancéreux) déclenchent le plus souvent une phototoxicité, tandis que les produits en application locale (tels que des antiacnéiques) déclenchent plus souvent une photoallergie.

Par ailleurs, la présence d’un tatouage, ou une peau foncée ou bronzée (phototypes V et plus), comme tout ce qui colore la peau, expose la personne au risque de brûlures.

Des médecins turcs ont par ailleurs rapporté, en 2019 dans l’International Journal of Dermatology, le cas d’une femme de 25 ans ayant subi des brûlures de second degré des membres supérieurs à la suite d’une séance d’épilation à la lumière pulsée, avec l’application préalable d’une crème anesthésiante (lidocaïne–prilocaïne, EMLA). Ces lésions étaient probablement liées à une exposition prolongée en raison de la diminution des douleurs due à l’anesthésie locale.

Au vu de ce qui précède, on comprend, comme le soulignent les auteurs, que l’épilation à la lumière pulsée doit être utilisée par « un personnel rigoureux, expérimenté et correctement formé ».

Négligence et non-respect des précautions élémentaires

Qu’en est-il dans le cas relaté par les médecins légistes angevins ? Selon eux, « il est vraisemblable que les brûlures soient liées à une erreur du personnel, consistant probablement en la mauvaise évaluation de la teinte cutanée et au non-respect d’un délai d’éviction raisonnable entre la dernière exposition solaire et la séance. L’appareil n’a sans doute pas été adapté correctement à la situation de l’intéressée, qui était déjà mate de peau et revenait de vacances depuis peu ».

Ils estiment que l’infraction de blessures involontaires pourra probablement être retenue contre le personnel, avant d’ajouter que « le directeur du centre d’esthétique pourrait, lui, être poursuivi pour complicité et donc encourir les mêmes sanctions ». Enfin, en matière de réparation du dommage corporel subi, ils considèrent comme probable qu’il sera tenu compte des souffrances endurées au cours de la séance et les jours suivants ainsi que des dépenses de santé engagées et futures.

La question de la formation du personnel

Ce cas clinique pose donc la question de la formation du personnel des centres esthétiques. Les médecins angevins soulignent qu’en France, « il n’existe pas de formation ou de diplôme réglementé pour utiliser ces techniques d’épilation en raison de l’absence de nouveau texte de loi concernant cette pratique par des professionnels non médicaux ».

Selon eux, bien que ces méthodes d’épilation soient désormais accessibles à un public plus large et ne nécessitent plus forcément l’intervention de médecins, il demeure essentiel de fournir une information claire et complète, étant donné que ces méthodes impliquent des actes sur le corps humain. Et de conclure que « compte tenu de la constante progression du nombre de centres esthétiques en France, il serait pertinent d’établir un état des lieux de la formation actuelle des personnels », mais également de déterminer le nombre et la nature des litiges, avec pour objectif de délivrer  un « enseignement adapté, homogène sur le territoire et encadré par la loi ».

Plusieurs cas déjà rapportés en France

Ce n’est évidemment pas la première fois en France que des professionnels de santé sont confrontés à des accidents secondaires à des actes de photoépilation dus à une erreur humaine.

En 2015, des médecins du service de médecine légale du CHU de Toulouse ont rapporté dans les Annales de Dermatologie et de Vénéréologie les résultats de plusieurs expertises de brûlures de gravité variable (du premier degré au second degré profond) survenues lors d’épilations pratiquées par des esthéticiennes.

Un cas concernait une étudiante de 21 ans qui a présenté des brûlures de premier et second degré superficiel des aisselles, compliquées d’hyperpigmentation.

L’expert dermatologue auprès de la cour d’appel, qui avait été missionné par un tribunal de grande instance, avait également réalisé une expertise sur un homme de 33 ans de phototype IV.

Ce patient, mannequin de profession, a présenté des brûlures du second degré sur le thorax et l’abdomen après une deuxième séance de lumière pulsée. Lors de la séance, il avait indiqué ressentir d’intenses douleurs dès les premiers flashs. Mais les paramètres de l’appareil n’avaient été modifiés qu’après le traitement d’une large surface. Compte tenu de l’apparition de cloques blanches, la séance avait été interrompue, laissant la partie droite de la poitrine sans traitement.

Un an et quatre mois plus tard, un dermatologue constatait la présence de 80 zones rectangulaires (4 × 0,5 cm) dépigmentées sur le côté gauche de la poitrine et l’abdomen. Disposées horizontalement, elles avaient toutes la forme de la pièce à main utilisée pour délivrer les spots. Dans le quadrant supérieur gauche de l’abdomen, une  zone de dépigmentation était présente, entourée d’une zone d’hyperpigmentation en forme de cadre, témoin d’une brûlure plus grave.

Un autre cas concerne une femme de 34 ans, professeur des écoles, de phototype II-III, qui a présenté des brûlures allant du premier au second degré profond sur les aisselles, la région du maillot et les jambes.

Examinée deux ans plus tard par l’expert dermatologue, elle présentait au niveau du maillot deux zones de dépigmentation rectangulaires (5 × 1 cm). Au niveau des jambes, de multiples zones dépigmentées rectangulaires étaient visibles, ainsi que trois cicatrices, avec peau atrophique, de différentes tailles sur le mollet droit et la jambe gauche. Les zones rectangulaires étaient orientées en tous sens, certaines très espacées, d’autres superposées. Chez cette femme, la superposition des spots a contribué à la sévérité des lésions. Comme le soulignent les auteurs, il est essentiel que les spots ne se chevauchent pas mais soient jointifs afin de traiter toute la surface lors de chaque séance.

L’expert dermatologue auprès des tribunaux a relevé « l’absence d’information, l’absence d’adaptation de paramétrage de l’appareil (mêmes paramètres pour tous les patients) et l’inadaptation des soins prodigués lors de l’accident ». Par ailleurs, il s’avère qu’il y avait eu un retard du diagnostic de brûlures, suivi d’une prise en charge par un guérisseur (sic).

Un autre cas est celui d’une femme de 46 ans qui a présenté des brûlures du second degré superficiel (avec atteinte partielle du derme) et profond sur la zone du maillot lors d’une troisième séance de lumière pulsée. L’appareil utilisé était destiné à l’épilation de personnes ayant un phototype I à IV, alors que la cliente avait un phototype V. Sept mois plus tard, cette femme présentait, entre autres séquelles, deux grandes hyperpigmentations symétriques à l’intérieur des cuisses et sur leur face antérieure, en forme de trapèze mesurant 12 × 5 × 4 cm.

L’article des médecins légistes toulousains de l’hôpital de Rangueil relate aussi le cas d’une femme de 41 ans de phototype III-IV, qui a présenté des brûlures du second degré sur la zone du maillot lors de la sixième séance de lumière pulsée.

Presque deux ans après, une dizaine de lésions cutanées rectangulaires hypochromiques de 5 × 1 cm étaient visibles sur le pubis et la région inguinale droite, orientées en tous sens, certaines très espacées et d’autres se chevauchant. Une bande hyperpigmentée de 4 cm de largeur de part et d’autre du pli interfessier était apparue.

Cette patiente présentait aussi une franche hyperpilosité au niveau de l’aine, qui s’étendait aux faces internes et postérieures du tiers supérieur des deux cuisses et des fesses, et débordait largement des zones habituelles de pilosité anogénitale. Il faut savoir en effet qu’une mauvaise pratique peut être responsable d’un accroissement de la repousse des poils, ce que l’on appelle une hypertrichose paradoxale. Cette réaction, qui pourrait être la conséquence d’une inflammation, se traduit par des poils souvent plus longs, plus épais et plus pigmentés qu’initialement. Ce phénomène a été décrit après traitement à visée médicale, notamment chez une adolescente traitée pour une malformation vasculaire congénitale (angiome plan).

« Ces lésions, touchant la sphère esthétique et sexuelle, étaient responsables d’un retentissement psychologique persistant avec des conséquences sur la vie affective, nécessitant une prise en charge spécialisée encore en cours deux ans après l’accident », précisent Paule Bay et ses collègues légistes du CHU de Toulouse.

Ces auteurs soulignent que « ce sont les méconnaissances, négligences, erreurs d’estimation, maladresses ou erreurs techniques, au cours du soin ou dans son organisation (diagnostic, indication thérapeutique, précautions en amont de l’acte, mais aussi surveillance après l’acte) qui apparaissent le plus souvent à l’origine des dommages et considérées comme fautives ».

Conséquences médicolégales

Ces quinze dernières années, des médecins américains, britanniques, bulgares, libanais, iraniens, sud-africains, espagnols, sud-coréens, autrichiens, italiens, turcs, brésiliens ont rapporté des cas d’effets indésirables de l’épilation en lumière pulsée, survenus le plus souvent chez des consommatrices de cliniques de beauté ou de centres d’esthétique, parfois aussi chez des patientes traitées pour épilation dans des cliniques de dermatologie.

Que retenir de ces cas récemment publiés dans la littérature internationale, notamment par des médecins légistes ayant examiné des victimes sur réquisition ? Tout d’abord que le dommage corporel peut être important et visible « à distance sociale », c’est-à-dire pour des personnes situées à proximité immédiate de la personne. Ensuite, que si l’épilation en lumière pulsée est devenue un acte de routine dans le secteur esthétique, elle n’est pas sans risque lorsque certaines précautions ne sont pas respectées. Enfin, que les fautes commises peuvent engager la responsabilité du personnel et de son employeur, qui ne sont donc pas à l’abri de conséquences judiciaires après dépôt de plainte.

Marc Gozlan (Suivez-moi sur X, Facebook, LinkedIn, Mastodon, BlueSky, et sur mon autre blog Le diabète dans tous ses états, consacré aux mille et une facettes du diabète – déjà 64 billets).

Pour en savoir plus :


Celo E, Zabet D, Jousset N. Une histoire d’épilation qui rend zèbre : à propos d’un cas de brûlures suite à une séance d’épilation à la lumière pulsée, aspects médicolégaux et juridiques. Arch Leg Med. Available online 29 March 2024. doi: 10.1016/j.aolm.2024.200474 

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Sur le web :

Avis et Rapport de l’Anses relatifs aux risques associés aux épilateurs à lumière pulsée intense (IPL) (Anses, sep. 2021). À lire, notamment pour prendre connaissance des contre-indications absolues et relatives.

Marché des services d’épilation IPL (Lumière Pulsée Intense) destiné au grand public en Europe (Reports Monitor, 2020)